VIDÉO

La ville de Stuttgart (4e partie).

Réalisateur(s) : Inconnu


La progression des armées françaises et alliées se poursuit en direction de Stuttgart. La population civile (ici, une famille de paysans) regarde les blindés et les troupes d'infanterie traverser la ville. Les soldats se renseignent auprès des populations locales dans les villages qu'ils traversent, puis reprennent leur avancée, essayant de débusquer les soldats allemands cachés, fouillant les maisons et les boutiques en forçant les portes ou en entrant par les fenêtres.

Puis les blindés et les différents éléments motorisés reprennent leur progression toujours en direction de Stuttgart. Au bord des routes de campagne, des combats ont lieu. Des soldats français sont blessés, des Allemands sont faits prisonniers (parmi eux on aperçoit un Feldwebel). Dans un village, les civils saluent les chars. Les prisonners allemands sont embarqués à bord d'un camion allemand de marque "Mercedès". Un mulet abandonné avec sa carriole erre au milieu d'une rue.
Compte-rendu de l'opérateur (ACT 577 et 578) :

"Le 19, vers 14h, le colonel de la Villion, commandant le CCG de la 5e DB, ordonne au Commandant Boulanger de foncer sur Stuttgart. Les éléments se regroupent autour de Grotzingen - Harthausen, à environ 30 à 35 Km S-E de Stuttgart. Un premier village est pris sans résistance : Holfschug. La colonne se dirige par la route en direction de Meuhausen qui est pris sans combat. Continuant son avance, elle arrive à Scharhausen.

A Ruit, la colonne est stoppée par une compagnie. On se replie alors entre Scharnhausen et Ruit. Après un bombardement de nuit et des patrouilles, les boches évacuent le village et la colonne y entre enfin. Vers 12h, elle repart à l'attaque. Les bois qui bordent Stuttgart sont atteints. Des coups de feu son échangés entre quelques nids de résistance. Des prisonniers sont faits, par groupe variant de trois à cent. L'infanterie d'accompagnement du 3e RMLE patrouille de chaque côté des chars. Une voiture débouchant d'un barrage est anéantie d'un coup de canon. Les bois sont franchis. Stuttgart apparaît alors. Il est 4 h moins 10. On ne sait pas encore si l'ennemi s'y tient caché, aucune infanterie n'ayant accompagné la colonne. Les chars débouchent à grande vitesse et arrivent après avoir été salués par des prisonniers libérés au pont sur le Neckar. Tout est calme. Vers 6h, l'ennemi, caché un peu dans tous les taillis, autour du pont, commence à réagir. Nous ripostons avec nos chars à coup de mitrailleuses. D'autres prisonniers sont faîts.

Le lendemain, 21 avril, le général de Montsabert, vient au PC du CCG féliciter le colonel de la Villion, alors absent, de la part du général de Lattre de Tassigny.

Le colonel de la Villion se rend par la suite auprès du commandant Boulanger pour lui transmettre ses félicitations. En même temps que les siennes, car il faut bien constater que c'est le groupement du commandant Boulanger qui a fait toute l'attaque de tête.

Sélectionnez l'extrait de votre choix à l'aide des curseurs du lecteur vidéo

Liste des extraits

Durée totale
00'00'00
  • {{from_format}} - {{to_format}}
    Durée: {{duration_format}}
  • Propriétés

    Lieu(x) Stuttgart -

    Informations

    Référence ACT 577
    Durée 00:06:05
    Date de réalisation 23/04/1945
    Format d'origine 35 mm
    Couleur Noir et blanc
    Origine SCA : Service Cinématographique des Armées