Le 23e régiment de spahis (23e RS) est formé en août 1958 à partir d'unités montées venues de 3e régiment de spahis marocains (burnous bleu) et du 10e groupe d’escadrons de spahis algériens (10e GESA) (burnous rouge). Les unités de spahis à cheval, comme les compagnies nomades, étaient composées en majorité de Français de souche nord-africaine. D'abord implanté à Saïda dans le Sud-Oranais, le 3e RSM passera en 1960 à Géryville sur les Hauts-Plateaux.

Dans ce reportage, nous pouvons observer le 23e RS dans plusieurs configurations d’opération de terrain. Des patrouilles à cheval des spahis dans le djebel ont été photographiées ainsi qu’une présentation des éléments de la brigade motorisée du régiment et de ses activités au quotidien.

Les chevaux du 23e RS se baignent et s’abreuvent dans le point d’eau d’une oasis (R3805 à R3837, R3841 à R3863, R3966 à R3981). Les spahis se préparent à partir en patrouille (R3889 à R3899). Au cours de la nomadisation à cheval, les éléments du 23e RS passent aux abords d’un village au-dessous duquel est visible le poste proche de l’oasis (R3838 à R3840, R3865 à R3872, R3887, R3888, R3939).
De nombreux portraits de militaires ont été réalisés dans des chambrées équipées sommairement (R3901 à R3924, R3937, R3938, R4145 à R4147). Les transmissions du régiment ont été photographiées avec un soldat à sa radio sous une tente (R3916) et un groupe à la station des transmissions du poste (R3940, R3941). Les écuries proches du poste sont également visibles (R3963 à R3965, R4105). Lors d’un méchoui (R3908 à R3912), pendant une prise de rafraîchissements près du poste (R4106 à R4111), mangeant et travaillant sous des tentes (R4136 à R4141, R4157 à R4159) plusieurs photographies de groupes ont été réalisées. D’autres photographies de spahis dans l’oasis accompagnées parfois de mascottes, chiens et marcassins (R4185 à R4195) sont remarquables.

Un village de nomades est traversé par les spahis. Nous pouvons y observer la population civile d’origine algérienne dans ses activités quotidiennes et plusieurs interactions de militaires avec un troupeau de chameaux proche du village (R3873 à R3879, R3880 à R3885, R3925 à R3936, R3951 à R3958, R3997 à R4020, R4033 à R4044, R4057 à R4068). Les militaires lient des contacts avec les nomades notamment sous une tente pour prendre le thé (R4100 à R4104). Les patrouilles à cheval traversent des paysages de plus en plus désertiques dans le djebel (R3959 à R3960, R4081 à R4099, R4112 à R4135, R4148 à R4156, R4160 à R4184, R4196 à R4207). Ces opérations de terrain permettent d’acquérir les actes réflexes et les actes élémentaires. Le but est de roder l’escadron à manœuvrer sur une grande étendue pour ratisser le terrain méthodiquement en coordonnant l’action des pelotons et des escouades qui s’appuient mutuellement.
Le 23eme RS possède une version mécanisée équipée notamment de chars M8 Greyhound. Nombreuses photographies des équipages devant leurs blindés près du poste de l’oasis (R3942 à R3948, R3961- R3962, R3985 à R3996, R4045 à R4056). Les blindés en convois ont été photographiés pendant une sortie sur le terrain accompagnés de jeeps (R4021 à R4032, R4069 à R4080), on remarque la difficulté du secteur grâce l’ensablement de certains véhicules (R4142 à R4144).
Enfin plusieurs photographies de ce reportage sont prises à Saïda, notamment à sa piscine (R3982 à R3984).

Note : la nomadisation se définit par la circulation de petites unités militaires dans une zone où la présence d'éléments ennemis est présumée.
L’action de nomadisation des spahis du 23e RS est également visible dans le reportage FLAM 59-30-30.
La piscine de Saida est également visible dans le reportage FLAM 59-30-26.
Les références R3864, R3949, R3950 sont manquantes.