A Callas, dans la région de Fréjus, des soldats américains sont stationnés et prennent quelques instants de repos dans un camp qui leur est réservé : sous le soleil varois, Coca-Cola et brochettes de beignets sont au rendez-vous.
C'est ce même soleil qui illumine ensuite le port pavoisé de Marseille, où la fanfare de la gendarmerie, une compagnie de marins et des hommes du 24e RTS attendent l'arrivée du bey de Tunis. Une délégation française se rend par navette à bord de la frégate où le haut dignitaire de Tunisie attend d'être conduit à terre. A son arrivée, après une courte cérémonie sur le port, le bey prend place dans une voiture décapotable et, escorté par des motards et des cavaliers, parcourt les rues de Marseille sous les acclamations de la foule.
A Paris, où il est reçu par le général De Gaulle à la gare de Boulogne, le bey assiste à une réception dans un jardin, avec petits fours et danseurs folkloriques. Quelques plans d'un défilé (celui du 14 juillet ?), avec entre autres les blindés du général de Lattre, s'intercallent entre ce passage et la visite de Lamine bey à la mosquée de Paris.
L'ordre dans lequel sont montées les différentes séquences de ce document ne suit pas l'ordre chronologique dans lequel ils se sont déroulés en 1945. Le va-et-vient incessant entre les passages filmés à Marseille et les passages filmés à Paris n'est pas non plus rendu dans le résumé ci-joint, la fréquence des changements de lieu étant trop élevée pour être rendue clairement.

Le support acétate positif référencé ACT 882-02 ayant servi à la consultation de ce document regroupe les documents suivants : ACT 882 à 888. Tous ces documents sont en rapport avec la visite du bey de Tunis à Marseille et à Paris.