VIDÉO
Le blanchissage d'un corps d'armée.
Ce document comprend trois films : « Le blanchissage d'un corps d'armée » (avec cartons en français), « La lessiveuse de campagne » (avec carton titre bilingue français-anglais) et [Le centre de blanchisserie de la 10e armée à Saint-Gilles] (sans titre ni carton).
1) « Le blanchissage d'un corps d'armée. » (tci 00 :00 :00 à 00 :06 :35)
« Les lessiveuses ». A l’arrière, des soldats lavent les effets d'une troupe. Dehors, devant des baraquements, ils mettent à chauffer de grandes lesssiveuses, desservies par des wagonnets.
« Nos poilus ont trouvé un système ingénieux de barbotteuse mécanique ». Ils chargent du linge et versent de l’eau chaude dans une « barbotteuse mécanique », un grand tonneau enchassé entre deux roues et tracté par un cheval, une sorte de tambour astucieusmeent mis au point par les soldats. Les chevaux ainsi attelés font un tour.
« La lessive est faite par les hommes au repos ». L’attelage de retour, les hommes sortent le linge du tonneau. A l'intérieur d'un baraquement, d’autres lavent le linge fumant dans de grands bassins.
« Le rinçage ». Dehors, les soldats rincent le linge dans un bassin et l’essorent à la main.
« Le séchage ». Les hommes étendent les vêtements sur des fils d’étendage.
« Les repasseuses ». Une fois sec, le linge est plié, repassé, contrôlé, éventuellement réparé, puis mis en tas.
« Entre deux corvées notre poilu prend son bain dans sa barbotteuse ». Un soldat prend un bain avec son chien dans le tambour d'une barbotteuse.
2) « La lessiveuse de campagne » (tci 00:06:36 à 00 :09 :10)
Une lessiveuse de campagne ambulante, constituée de plateformes montées sur roues et équipées de lessiveuses, d’essoreuses et de séchoirs, circule à l’arrière du front pour assurer la lessive des effets militaires (1). Le linge est apporté dans des corbeilles, chargé dans des cuves chauffantes, essoré dans un tambour et séché dans un séchoir.
3) [Le centre de blanchisserie de la 10e armée à Saint-Gilles] (tci 00 :09 :12 à 00 :13 :35) (2) et (3)
A Saint-Gilles près de Fismes (Marne), fonctionne le centre de blanchisserie de la 10e armée où est assuré le lavage du linge militaire. L’entrée, signalée par une pancarte « Intendance, centre de blanchissage de l’armée » (2), donne accès à une cour et à divers bâtiments. Des femmes charrient du linge et le plient (2). Des soldats en transportent à l’aide de wagonnets, d’autres en étendent. Dans la buanderie, des femmes savonnent des vêtements, penchées sur des lavoirs (2). Dans la cour du centre, c’est le va-et-vient des soldats et des femmes occupés à leurs tâches (2). Des soldats apportent du linge transporté sur une carriole tirée par un cheval. A l’intérieur, un soldat sort du linge d’une lessiveuse (image sombre). Dehors, au bord de la rivière Vesle, femmes et soldats font la lessive (3). Pour sécher le linge, trois espaces sont prévus : sous un hangar, où des femmes le ramassent puis le déposent dans des corbeilles transportées par des hommes, sur des étendoirs dehors et dans un séchoir chaud installé dans un bâtiment à claies dans lequel sont hissées les corbeilles (3).
Notes :
1) « Le blanchissage d'un corps d'armée »
Date supposée : mai 1916.
Métrage d’origine 135 m ; métrage conservé 130 m.
1+7 cartons en francais
Dist.Ass. : Pathé
SCA : 3e Armée
Film n° 316 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
2) « La lessiveuse de campagne »
1 carton titre bilingue français anglais.
Film n° inconnu dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
(1) Sur le véhicule est inscrit « Société de secours aux blessés militaires ».
3) [Le centre de blanchisserie de la 10e armée à Saint-Gilles]
Date : septembre-octobre 1917.
Ni carton titre ni cartons intertitres.
(2) Compte rendu de tournage n° 763 de Claude de Rose les 02-06/09/1917. Reportage photographique SPA 20 BO du 05/09/1917 de Maurice Boulay.
(3) Compte rendu de tournage n° 984 de Marcel Martel le 27/10/1917. Reportage photographique SPA 22 BO du 27/10/1917 de Maurice Boulay.
Le dernier plan très furtif du film 14.18 B 204, qui comprend des images tournées par Claude de Rose à Saint-Gilles le 05/09/1917, montre l’entrée du centre de blanchisserie de la 10e armée à Saint-Gilles.
Il existe une version du troisième film en HD sous la référence 14.18 A 676 BIS.
1) « Le blanchissage d'un corps d'armée. » (tci 00 :00 :00 à 00 :06 :35)
« Les lessiveuses ». A l’arrière, des soldats lavent les effets d'une troupe. Dehors, devant des baraquements, ils mettent à chauffer de grandes lesssiveuses, desservies par des wagonnets.
« Nos poilus ont trouvé un système ingénieux de barbotteuse mécanique ». Ils chargent du linge et versent de l’eau chaude dans une « barbotteuse mécanique », un grand tonneau enchassé entre deux roues et tracté par un cheval, une sorte de tambour astucieusmeent mis au point par les soldats. Les chevaux ainsi attelés font un tour.
« La lessive est faite par les hommes au repos ». L’attelage de retour, les hommes sortent le linge du tonneau. A l'intérieur d'un baraquement, d’autres lavent le linge fumant dans de grands bassins.
« Le rinçage ». Dehors, les soldats rincent le linge dans un bassin et l’essorent à la main.
« Le séchage ». Les hommes étendent les vêtements sur des fils d’étendage.
« Les repasseuses ». Une fois sec, le linge est plié, repassé, contrôlé, éventuellement réparé, puis mis en tas.
« Entre deux corvées notre poilu prend son bain dans sa barbotteuse ». Un soldat prend un bain avec son chien dans le tambour d'une barbotteuse.
2) « La lessiveuse de campagne » (tci 00:06:36 à 00 :09 :10)
Une lessiveuse de campagne ambulante, constituée de plateformes montées sur roues et équipées de lessiveuses, d’essoreuses et de séchoirs, circule à l’arrière du front pour assurer la lessive des effets militaires (1). Le linge est apporté dans des corbeilles, chargé dans des cuves chauffantes, essoré dans un tambour et séché dans un séchoir.
3) [Le centre de blanchisserie de la 10e armée à Saint-Gilles] (tci 00 :09 :12 à 00 :13 :35) (2) et (3)
A Saint-Gilles près de Fismes (Marne), fonctionne le centre de blanchisserie de la 10e armée où est assuré le lavage du linge militaire. L’entrée, signalée par une pancarte « Intendance, centre de blanchissage de l’armée » (2), donne accès à une cour et à divers bâtiments. Des femmes charrient du linge et le plient (2). Des soldats en transportent à l’aide de wagonnets, d’autres en étendent. Dans la buanderie, des femmes savonnent des vêtements, penchées sur des lavoirs (2). Dans la cour du centre, c’est le va-et-vient des soldats et des femmes occupés à leurs tâches (2). Des soldats apportent du linge transporté sur une carriole tirée par un cheval. A l’intérieur, un soldat sort du linge d’une lessiveuse (image sombre). Dehors, au bord de la rivière Vesle, femmes et soldats font la lessive (3). Pour sécher le linge, trois espaces sont prévus : sous un hangar, où des femmes le ramassent puis le déposent dans des corbeilles transportées par des hommes, sur des étendoirs dehors et dans un séchoir chaud installé dans un bâtiment à claies dans lequel sont hissées les corbeilles (3).
Notes :
1) « Le blanchissage d'un corps d'armée »
Date supposée : mai 1916.
Métrage d’origine 135 m ; métrage conservé 130 m.
1+7 cartons en francais
Dist.Ass. : Pathé
SCA : 3e Armée
Film n° 316 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
2) « La lessiveuse de campagne »
1 carton titre bilingue français anglais.
Film n° inconnu dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
(1) Sur le véhicule est inscrit « Société de secours aux blessés militaires ».
3) [Le centre de blanchisserie de la 10e armée à Saint-Gilles]
Date : septembre-octobre 1917.
Ni carton titre ni cartons intertitres.
(2) Compte rendu de tournage n° 763 de Claude de Rose les 02-06/09/1917. Reportage photographique SPA 20 BO du 05/09/1917 de Maurice Boulay.
(3) Compte rendu de tournage n° 984 de Marcel Martel le 27/10/1917. Reportage photographique SPA 22 BO du 27/10/1917 de Maurice Boulay.
Le dernier plan très furtif du film 14.18 B 204, qui comprend des images tournées par Claude de Rose à Saint-Gilles le 05/09/1917, montre l’entrée du centre de blanchisserie de la 10e armée à Saint-Gilles.
Il existe une version du troisième film en HD sous la référence 14.18 A 676 BIS.
Catégories
| Première guerre mondiale |
| Intendance / Commissariat |
| SCA [Section cinématographique de l'Armée] (1915-1917) |
| 1916 Autres secteurs |
| 1917 Autres secteurs |
| Vie quotidienne militaire |
| Femme |
Propriétés
| Réalisateur | SCA-SPCA - |
|---|---|
| Lieu(x) | Fismes - Marne - Saint-Gilles - |
Informations
| Référence | 14.18 A 676 |
|---|---|
| Durée | 00:13:35 |
| Date de réalisation | 31/10/1917 |
| Date de début | 01/05/1916 |
| Date de fin | 27/10/1917 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Typologie | Produit monté |
| Origine | SCA/SPCA Section cinématographique de l'armée |