Première partie : la préparation.
Le matériel est préparé pour l'attaque (1). Les obus de 220 mm sont déchargés et entassés dans un sous-bois. Un mortier de 220 mm est "tapi au fond d'une gorge, dans une casemate profonde". Un artilleur examine des canons de 58 mm dont les "torpilles aériennes sont la terreur des ennemis". Autre matériel, le canon de tranchées à tir rapide. "La veille", le renfort arrive : un convoi de chasseurs alpins traverse une ville. Les caisses de munitions, cartouches et grenades, sont acheminées à dos de mulets. A la nuit tombée (teinture bleue), une colonne se rend sur ses positions. A proximité, la réserve attend ; les soldats lisent ou cassent la croûte. Des cuisinières "volantes" (sic) leur prodiguent une soupe fumante. Les brancardiers "insouciants du danger", équipés de brancards et de voitures porte-brancards, s'apprêtent à porter secours à leurs camarades.

Deuxième partie : la bataille.
A l’aube, dans les tranchées de premières ligne, a lieu la relève des guetteurs. La soupe est mangée vivement. Des officiers quittent leur "cagna", tandis que tous ceux que le service n’appelle pas entrent dans les abris. Un guetteur transmet des informations. A huit heures précises le bombardement commence avec un mortier de 280 mm de Bange, guidé par des informations reçues par téléphone. Des fumées "de gaz asphyxiant" ont atteint les tranchées ennemies. "Nos poilus contemplent avec satisfaction ce formidable feu d’artifice". Les premiers prisonniers sont ramenés, les officiers allemands sont transférés au Grand Quartier Général et y sont interrogés. "800 prisonniers attestent l’efficacité de notre offensive victorieuse".

Notes :
Métrage d’origine 497 m ; métrage conservé des 2 parties 193,8 + 280 = 473,8 m.
1+13 cartons en français.
Titre de cartons manquants :
5 Fabrication des torpilles
13 La soupe
15 Créneaux (contradiction dans les sources écrites sur l'emplacement de ce carton)
17 Commencement du bombardemement
18 Les pièces au fond de leur repaire
23 La fin du bombardement.
19 Téléphone apportant aux batteries leurs rectifications de tir.
21 Créneaux
24 Le "feu d'artifice"
24 à 27 Nos chasseurs ramènent des prisonniers. Officiers allemands au GQG. 1er interrogatoire. Les 800 prisonniers.

Teinture orangée.
7e Armée.
Dist. Eclair.
Film n° 71 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
Film en deux parties : 14.18 B 350 pour la première partie, 14.18 B 313 pour la seconde partie.
(1) Hauteurs bordant la vallée de la Fecht, près de Metzeral (Haut-Rhin).