reportage
Le camp d'Oranienbourg-Sachsenhausen avant et pendant la seconde guerre mondiale.
Sachsenhausen est un faubourg de la ville d'Oranienbourg, située sur la rivière Havel, à environ trente kilomètres de Berlin.
En mars 1933, les nazis y installent un lieu de détention dans une ancienne brasserie désaffectée. De 1933 à 1935, les SA gardent les ennemis du pouvoir dans ce "camp de rééducation" destiné à "remodeler" l'esprit des opposants.
Passé sous le contrôle des SS, Oranienbourg-Sachsenhausen devient un véritable camp de concentration dont la construction commence en 1936.
Une publicité officielle visant à briser l'esprit d'opposition entoure la création de ce camp, comme en témoignent plusieurs photographies de ce reportage qui sont des images de propagande prises par les SS.
Dès le début de la guerre, la population du camp augmente considérablement et, à partir de 1941, des habitants des pays envahis par la Wehrmacht commencent à y être envoyés. C'est ce camp qui reçoit le premier convoi de Français déportés en Allemagne, des mineurs grévistes du Nord qui avaient manifesté le 1er mai 1941.
Le fonctionnement interne du camp est modifié. Destiné à l'origine à "rééduquer" des individus par le travail forcé, il devient un réservoir de main-d'oeuvre pour l'industrie de guerre allemande.
Des camps annexes ("kommandos") sont créés afin de limiter les déplacements entre le camp et les usines où travaillent les détenus.
Dans sa forme définitive, le camp d'Oranienbourg-Sachsenhausen est un triangle presque équilatéral d'environ 600 mètres de côté et s'étendant sur 18 hectares. Au milieu de la base de ce triangle, le bâtiment d'entrée, surmonté d'un mirador, surplombe la place d'appel en forme de demi-cercle. Les baraques des détenus ("blocks") sont disposées dans le prolongement des rayons du demi-cercle de la place d'appel. À gauche de la porte d'entrée, un groupe de baraques forme l'infirmerie ("Revier").
À l'extérieur du mur d'enceinte, se trouvent la menuiserie d'une usine militaire, l'usine d'extermination et diverses installations : la Kommandantur, les locaux de l'administration, les logements des SS, etc. Au-delà du canal de la Havel, il y a encore le port, l'usine Klinker et l'entreprise Speer.
Le complexe Oranienbourg-Sachsenhausen constitue donc, aux portes de Berlin, un centre répressif et un réservoir de main-d'oeuvre pour les nazis.
Il sera libéré le 22 avril 1945 par l'Armée Rouge.
Légendes disponibles au service "fonds privés".
Cette série de clichés a été confiée à l'ECPAD en mars 1970. Nous pouvons considérer que ces images - dont l'auteur est inconnu - ont été largement diffusées après la seconde guerre mondiale et peuvent être communiquées au public.
En mars 1933, les nazis y installent un lieu de détention dans une ancienne brasserie désaffectée. De 1933 à 1935, les SA gardent les ennemis du pouvoir dans ce "camp de rééducation" destiné à "remodeler" l'esprit des opposants.
Passé sous le contrôle des SS, Oranienbourg-Sachsenhausen devient un véritable camp de concentration dont la construction commence en 1936.
Une publicité officielle visant à briser l'esprit d'opposition entoure la création de ce camp, comme en témoignent plusieurs photographies de ce reportage qui sont des images de propagande prises par les SS.
Dès le début de la guerre, la population du camp augmente considérablement et, à partir de 1941, des habitants des pays envahis par la Wehrmacht commencent à y être envoyés. C'est ce camp qui reçoit le premier convoi de Français déportés en Allemagne, des mineurs grévistes du Nord qui avaient manifesté le 1er mai 1941.
Le fonctionnement interne du camp est modifié. Destiné à l'origine à "rééduquer" des individus par le travail forcé, il devient un réservoir de main-d'oeuvre pour l'industrie de guerre allemande.
Des camps annexes ("kommandos") sont créés afin de limiter les déplacements entre le camp et les usines où travaillent les détenus.
Dans sa forme définitive, le camp d'Oranienbourg-Sachsenhausen est un triangle presque équilatéral d'environ 600 mètres de côté et s'étendant sur 18 hectares. Au milieu de la base de ce triangle, le bâtiment d'entrée, surmonté d'un mirador, surplombe la place d'appel en forme de demi-cercle. Les baraques des détenus ("blocks") sont disposées dans le prolongement des rayons du demi-cercle de la place d'appel. À gauche de la porte d'entrée, un groupe de baraques forme l'infirmerie ("Revier").
À l'extérieur du mur d'enceinte, se trouvent la menuiserie d'une usine militaire, l'usine d'extermination et diverses installations : la Kommandantur, les locaux de l'administration, les logements des SS, etc. Au-delà du canal de la Havel, il y a encore le port, l'usine Klinker et l'entreprise Speer.
Le complexe Oranienbourg-Sachsenhausen constitue donc, aux portes de Berlin, un centre répressif et un réservoir de main-d'oeuvre pour les nazis.
Il sera libéré le 22 avril 1945 par l'Armée Rouge.
Légendes disponibles au service "fonds privés".
Cette série de clichés a été confiée à l'ECPAD en mars 1970. Nous pouvons considérer que ces images - dont l'auteur est inconnu - ont été largement diffusées après la seconde guerre mondiale et peuvent être communiquées au public.
Informations techniques
| Nombre de clichés | 58 |
|---|
Propriétés
| Référence | D29-1 |
|---|---|
| Date de début | 01/07/1936 |
| Date de fin | 22/04/1945 |
| Date de prise de vue | 26/11/1940 |
| Photographe(s) | Inconnu - |
| Date | 26/08/1940 |
| Lieu(x) | Oranienburg-Sachsenhausen - |