reportage
Le canon automoteur Mk-F3 de 155 mm sur châssis raccourci de char léger AMX-13.
ARMEMENT & DGA
Dans l'immédiat d'après-guerre, l'obusier automoteur standard de l'armée française était le M-41 de 155 mm, qui se compose essentiellement d'un châssis de char léger Chaffee M24 doté d'une version modifiée de l'obusier M114. Cet engin a été remplacé dans les années soixante par le canon automoteur Mk F3. il s'agit en fait d'un châssis raccourci de char léger AMX-13 équipé dans sa partie arrière d'une pièce de 155 mm. Ce canon est lui-même dérivé du modèle tracté de même calibre. En France, le Mk F3 est supplanté par le GCT de 155 mm. Sa production, comme celle de tous les engins de la famille AMX-13, fut d'abord confiée à l'Atelier National de construction Roanne. Mais cette usine s'étant convertie à la fabrication de chars de combat AMX-30 et des différents modèles d'AMX-10P, le Mk F3 est aujourd'hui assemblé à Chalon-sur-Saône dans les ateliers de Creusot-Loire. Avant le début du feu, les deux bêches fixées à la partie arrière du châssis sont déverrouillées et abaissées manuellement. Le véhicule fait alors marche arrière pour ancrer dans le sol et assurer ainsi une meilleure stabilité de l'affût. Outre son manque total de blindage pour la protection de l'équipage, le Mk F3 souffre d'un défaut majeur : le seul le chef de bord et le pilote peuvent prendre place à bord. Le reste des hommes est amené à pied d'oeuvre dans un AMX VCA ( véhicule chenillé d'accompagnement) ou un camion 6 x 6 également porteur des munitions et de leurs charges.
Dans l'immédiat d'après-guerre, l'obusier automoteur standard de l'armée française était le M-41 de 155 mm, qui se compose essentiellement d'un châssis de char léger Chaffee M24 doté d'une version modifiée de l'obusier M114. Cet engin a été remplacé dans les années soixante par le canon automoteur Mk F3. il s'agit en fait d'un châssis raccourci de char léger AMX-13 équipé dans sa partie arrière d'une pièce de 155 mm. Ce canon est lui-même dérivé du modèle tracté de même calibre. En France, le Mk F3 est supplanté par le GCT de 155 mm. Sa production, comme celle de tous les engins de la famille AMX-13, fut d'abord confiée à l'Atelier National de construction Roanne. Mais cette usine s'étant convertie à la fabrication de chars de combat AMX-30 et des différents modèles d'AMX-10P, le Mk F3 est aujourd'hui assemblé à Chalon-sur-Saône dans les ateliers de Creusot-Loire. Avant le début du feu, les deux bêches fixées à la partie arrière du châssis sont déverrouillées et abaissées manuellement. Le véhicule fait alors marche arrière pour ancrer dans le sol et assurer ainsi une meilleure stabilité de l'affût. Outre son manque total de blindage pour la protection de l'équipage, le Mk F3 souffre d'un défaut majeur : le seul le chef de bord et le pilote peuvent prendre place à bord. Le reste des hommes est amené à pied d'oeuvre dans un AMX VCA ( véhicule chenillé d'accompagnement) ou un camion 6 x 6 également porteur des munitions et de leurs charges.
Catégories
1963-1989 |
SIRPA central, SIECA, DICoD |
Informations techniques
Nombre de clichés | 4 |
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Procédé original | Diapositive |
Support d'origine | Acétate |
Couleur | Couleur |
Mots clés
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