
VIDÉO
Le chasseur de mines tripartite [ERIDAN].
La France, grande puissance maritime, tient une partie de son indépendance de la maîtrise et de la protection de ses voies maritimes, notamment du rail d'Ouessant où croisent plusieurs centaines de navires par jour, et de ses ports. Un exercice est organisé dans le but de promouvoir le chasseur de mines tripartite (France, Belgique et Pays-Bas) et d'en montrer la polyvalence et l'efficacité dans la défense de ces intérêts.
Un avion de détection Atlantic 2 survole le rail et détecte une activité anormale sur une zone particulière ; il en est immédiatement rendu compte au "central opération" qui décide de l'appareillage de l'"Eridan", nouveau chasseur de mines.
Le commandant du navire reçoit le message et fait rappeler les permissionnaires pour un appareillage au plus tôt. Pendant ce temps, le Centre de traitement de guerre des mines vérifie la topographie reconnue de la zone sur laquelle va chasser l'"Eridan" [Voir note].
Le navire est équipé des dernières nouveautés technologiques et électroniques, en matière de détection : radar, sonar, télémètre, calculateur, etc. Ainsi le central opération peut-il prendre les commandes du navire, afin de gérer simultanément la route et la vitesse en fonction de la mission.
Arrivé sur sa zone de "chasse", l'"Eridan" commence sa recherche ; les opérateurs mettent en parallèle les informations topographiques fournies par le centre de traitement de guerre des mines et les échos renvoyés par le sonar. Un écho inconnu est repéré et assimilé à une mine à horins. Le commandant décide de la mise à l'eau du poisson autopropulsé (PAP) qui, muni d'une cisaille le libèrant de ses entraves, permettra la remontée de l'objet. Ramené à bord, l'objet est identifié comme étant un hydrophone ou micro sous-marin (destiné à l'espionnage par écoute).
Un nouvel écho inconnu est détecté. Cette fois, les plongeurs se préparent et repèrent, au cours de leur sortie, une forme métallique oblongue ne ressemblant à aucune mine connue. Le commandant décide de faire venir sur zone une équipe de plongeurs "neutralisateurs" qui sectionnent, à l'aide d'un cordon détonnant, l'objet en deux ; la première partie, remplie d'appareillage électronique, est ramené à bord pour être transmise au laboratoire ; la seconde est détruite par explosion. Cette explosion libère une substance rouge qui sera elle aussi analysée.
ATTENTION : CONFORMEMENT A L'ARTICLE 4 DE LA CONVENTION DE DEPOT DES ARCHIVES DCN A L’ECPAD EN DATE DU 30 MAI 2005, LA DIFFUSION DE CE DOCUMENT DOIT ETRE SOUMISE A UNE DEMANDE D'AUTORISATION SYSTEMATIQUE PAR ECRIT A DCN.
Le centre de traitement de guerre des mines possède un fonds documentaire informatique recensant tous les échos radars et sonars présents dans les zones côtières. Ainsi, la consultation du positionnement des obstacles ou objets connus permet, par comparaison, de savoir si il y a un nouvel écho et le cas échéant, de le détruire ou de le neutraliser.
Un avion de détection Atlantic 2 survole le rail et détecte une activité anormale sur une zone particulière ; il en est immédiatement rendu compte au "central opération" qui décide de l'appareillage de l'"Eridan", nouveau chasseur de mines.
Le commandant du navire reçoit le message et fait rappeler les permissionnaires pour un appareillage au plus tôt. Pendant ce temps, le Centre de traitement de guerre des mines vérifie la topographie reconnue de la zone sur laquelle va chasser l'"Eridan" [Voir note].
Le navire est équipé des dernières nouveautés technologiques et électroniques, en matière de détection : radar, sonar, télémètre, calculateur, etc. Ainsi le central opération peut-il prendre les commandes du navire, afin de gérer simultanément la route et la vitesse en fonction de la mission.
Arrivé sur sa zone de "chasse", l'"Eridan" commence sa recherche ; les opérateurs mettent en parallèle les informations topographiques fournies par le centre de traitement de guerre des mines et les échos renvoyés par le sonar. Un écho inconnu est repéré et assimilé à une mine à horins. Le commandant décide de la mise à l'eau du poisson autopropulsé (PAP) qui, muni d'une cisaille le libèrant de ses entraves, permettra la remontée de l'objet. Ramené à bord, l'objet est identifié comme étant un hydrophone ou micro sous-marin (destiné à l'espionnage par écoute).
Un nouvel écho inconnu est détecté. Cette fois, les plongeurs se préparent et repèrent, au cours de leur sortie, une forme métallique oblongue ne ressemblant à aucune mine connue. Le commandant décide de faire venir sur zone une équipe de plongeurs "neutralisateurs" qui sectionnent, à l'aide d'un cordon détonnant, l'objet en deux ; la première partie, remplie d'appareillage électronique, est ramené à bord pour être transmise au laboratoire ; la seconde est détruite par explosion. Cette explosion libère une substance rouge qui sera elle aussi analysée.
ATTENTION : CONFORMEMENT A L'ARTICLE 4 DE LA CONVENTION DE DEPOT DES ARCHIVES DCN A L’ECPAD EN DATE DU 30 MAI 2005, LA DIFFUSION DE CE DOCUMENT DOIT ETRE SOUMISE A UNE DEMANDE D'AUTORISATION SYSTEMATIQUE PAR ECRIT A DCN.
Le centre de traitement de guerre des mines possède un fonds documentaire informatique recensant tous les échos radars et sonars présents dans les zones côtières. Ainsi, la consultation du positionnement des obstacles ou objets connus permet, par comparaison, de savoir si il y a un nouvel écho et le cas échéant, de le détruire ou de le neutraliser.
Catégories
1963-1989 |
ECPA [établissement cinématographique et photographique des armées] (1969-2001) |
Mots clés
Propriétés
Réalisateur | Yves Ciampi - |
---|---|
Lieu(x) | Anvers - Brest - Cherbourg - Lann-Bihoué - Lorient - Paris-Ile-de-France - Rotterdam - Toulon - |
Informations
Référence | 83.3.03 |
---|---|
Durée | 00:24:39 |
Date de réalisation | 03/05/1983 |
Format d'origine | 35 mm ; 16 mm |
Couleur | Couleur |
Origine | ECPA |