Une veuve de guerre, son jeune fils, un ancien poilu, ainsi que plusieurs enfants, assistent à la projection du film d'un cinéaste sur la 1re guerre mondiale, le film du Poilu. "Un film pour les gosses", selon le voeu du réalisateur, "pour qu'ils sachent, pour qu'ils comprennent, pour qu'ils se souviennent" ... de cette guerre, des principaux épisodes sur les différents fronts, des conditions de vie et des souffrances des combattants.

Résumé de la première partie.
Portrait d’un poilu en médaillon puis vue de ses décorations, croix de guerre et médaille militaire, dans un cadre.
Au matin un garçonnet se réveille, ouvre ses volets, contemple un lit vide et va réveiller sa mère, endormie sur sa machine à coudre. Sur un mur, des souvenirs de guerre sont accrochés : casque Adrian, masque à gaz, revolver, gourde et quart. Dans le même immeuble, dans un grand salon, Marcel Lambert, artiste peintre et ancien soldat, rend son petit déjeuner et s’habille pour sortir.
Le garçonnet et sa mère partent pour l’école ; ils rencontrent Lambert dans l’escalier. Dans une rue, les trois croisent un unijambiste en fauteuil roulant, décoré de la croix de guerre et ancien camarade du père du garçonnet, qui donne à celui-ci une de ses productions artisanales : une carte sculptée sur bristol représentant une scène à Craonne. L’infirme repart sous le regard attristé de la mère, de l’enfant et de Marcel Lambert. Chacun part de son côté.
Devant la boutique d’un marchand de tableaux, un homme observe les alentours, à la recherche de cadrages pour un film. Il rencontre le peintre travaillant à son chevalet et lui fait part de ses projets. Ils conviennent d’un rendez-vous.
A la sortie de l’école, le garçonnet retrouve sa mère ; ils rentrent chez eux à Montmartre et retrouvent Monsieur Lambert place du Tertre. Il les invite à déjeuner. Au restaurant Lambert offre des fleurs. De retour, le garçon va jouer dehors avec ses amis à des jeux guerriers (faux canon, épées de bois, fillettes déguisées en infirmières), pendant que la mère prépare le goûter. L’enfant se blesse. La mère et monsieur Lambert le transportent à la maison tandis que la concierge gronde un des autres enfants. L’infirme arrive et réprouve leur jeu violent.
Le cinéaste rend visite à Marcel Lambert, contemple ses toiles (vue sur la tour Eiffel illuminée en arrière-plan par la fenêtre), puis ses croquis de guerre et y trouve l’inspiration pour son prochain film, « Le film du Poilu », destiné notamment à marquer l’esprit des enfants.

Notes : film en quatre parties : voir 14.18 A 108 (2e partie) ; 14.18 A 109 (3e partie) ; 14.18 A 110 (4e partie).