La fabrication et l'utilisation du FSA (fusil semi automatique) RSC (mis au point par Ribeyrolles, Sutter et Chauchat) 1917 est limitée pendant la Grande Guerre. Construits à 90.000 exemplaires, le fusil semi automatique modèle 1917 est distribué à l'échelle de un tireur par escouade de vingt hommes. Il est l'arme du tireur d'élite. Lourd et encombrant, le FSA modèle 1917 demeure une prouesse technique en raison de l'utilisation d'une cartouche de 8 mm modèle 1886 peu adaptée pour un fusil semi automatique.

Rushes du film d'instruction sur l'utilisation du fusil semi automatique RSC modèle 1917 ; la succession des plans présente :

L'utilisation du fusil sur le terrain : un groupe de soldats progresse en ligne et ouvre le feu avec leur fusil RSC modèle 1917. La petite troupe progresse en terrain découvert et charge cinq plastrons noirs. Un soldat abat quatre d'entre eux et charge le dernier à la baïonnette. Des balles s'écrasent sur un talus, montrant la puissance de l'arme de calibre 8mm ;
Devant la caméra, les instructeurs manipulent les pièces composants le fusil : la manipulation du chargeur, l'ouverture de la culasse, le montage de la culasse sur la carcasse métallique du fusil, la décomposition du système de tir (pontet, marteau, ressort), l'assemblage de la crosse, le montage de la baïonnette modèle 1915 dite "Rosalie".

Notes :
Rushes du film-conférence n° 1 de la section de cinématographie technique (SCT) de la direction des Inventions, intitulé "Instruction sur le fusil automatique 1917". Images tournées en collaboration avec la SPCA.

Compte-rendus opérateurs n° 1140 à 1147 et 1150, 1156, 1158, 1161, 1179, 1186, 1187, 1201, 1205, 1216, 1225, 1229, en février et mars 1918, qui ne mentionnent pas de nom d'opérateur ni de lieu de tournage. Images probablement tourné à Sèvres dans les locaux de la section de cinématographie technique (SCT) de la direction des Inventions, par un ou des opérateurs de la SPCA.

Un conducteur de 12 pages existe dans les archives de la SCT conservées au CNRS ; ce document décrit les séquences successives (appelées "tableaux") repérées par des numéros ; ces numéros sont visibles sur le film, notés sur des ardoises.