La France Libre, organisation de résistance militaire, comprend dans ses premiers temps peu de représentants du "mouvement ouvrier", politiques ou syndicalistes. Soucieuse d'incarner l'unité nationale, elle ne peut pourtant négliger le monde du travail.
A partir d'avril 1942, après la déclaration politique aux mouvements de Résistance du général de Gaulle, l'appui à la France Libre des syndicalistes résistants devient inconditionnel.

A l'occasion du 1er mai 1944, les délégués des syndicats algériens sont reçus à la villa des Oliviers, résidence du couple De Gaulle à Alger.
Messieurs Marcel Poimboeuf, président des syndicats chrétiens, Pierre Fayet, président des syndicats de l'Union départementale d'Alger, adhérent à la CGT (Confédération générale du travail), et Gazier, délégué à la CGT en territoire libéré, prennent successivement la parole ainsi que le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire de la République française. Ce dernier remercie les délégués syndicaux "d'avoir su donner à la fête du Travail, un caractère digne, émouvant et patriotique en cette année qui sera l'année de la Libération".
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