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Le général de Monsabert au moment de la trêve obtenue durant son entrevue avec le général allemand Schaeffer.

Photographe(s) : Inconnu



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Le général de Monsabert s'entretient avec le capitaine Watson, officier de presse, probablement au sujet de la courte trêve, accordée pendant l'entrevue que le général a eu avec le général allemand Schaeffer. Au cours de l'entretien, le commandant de la 3e DIA exige la reddition immédiate de la garnison allemande. Refusée par l'officier allemand, les combats reprendront en fin d'après-midi (le 23 août 1944). Sur la droite, le colonel Chappuis, commandant le 7e RTA (régiment de tirailleurs algériens).

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 24x36
Support d'origine Acétate
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence TERRE 276-6297
Date de début 23/08/1944
Date de fin 23/08/1944
Photographe(s) Inconnu -
Lieu(x) Bouches-du-Rhône - France - Marseille - Provence-Alpes-Côte d'Azur -
Personnes représentées Monsabert, Joseph de - Chappuis, Léon
Origine SCA
Mention obligatoire © Inconnu/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Débarquement de Provence : libération de Marseille.

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Description du reportage

Les éléments de l'Armée B (future 1re Armée française) et principalement ceux de la 3e DIA (Division d'infanterie algérienne) commandée par le général de Monsabert, font leur entrée dans Marseille et livrent des combats aux côtés des FFI (Forces françaises de l'intérieur) pour libérer la ville, occupée par la garnison allemande du général Schaeffer.

Dès le 22 août, les FFI se soulèvent, apportant une aide considérable aux troupes régulières. Le 23 août, les premières troupes françaises entrent dans la cité phocéenne aux abords de la Canebière. Après une courte trêve, la reddition des troupes allemandes demandée par le général de Monsabert n'ayant pas été acceptée, les combats reprennent. L'artillerie allemande, relpiée au port et dans les forts alentours, ne cesse de tirer. Les FFI résistent derrière les barricades et évacuent leurs blessés. Les escadrons de chars Sherman M4 du 2e RC (Régiment de cuirassiers) du lieutenant-colonel Durosoy, en soutien des bataillons du 7e RTA (Régiment de tirailleurs algériens) commandé par le colonel Chappuis, se déploient dans la ville, notamment sur la Canebière et jusqu'au parc Borely où se sont retranchés les soldats allemands. Ils sont rejoints par le 1er bataillon commandé par le commandant de Rocquigny du 3e RTA (Régiment de tirailleurs algériens) (du colonel de Linarès).
La population, sortie dans les rues, acclame les libérateurs.
Des soldats allemands, faits prisonniers, avancent cours P. Puget, encadrés par des goumiers marocains, avant d'être regroupés et désarmés. D'autres, capturés au moment de la prise du fort de la Feste de la Viste dans la banlieue nord de Marseille par le 3e RTA du colonel de Linarès, sont conduits dans un camp à Sainte-Marthe.
Plusieurs vues générales montrent la gare Saint-Charles, la basilique Notre-Dame de la Garde, le port, l'hippodrome, l'île du Frioul et le château d'If.
On note la présence des reporters de guerre français du SCA et américains dans leur jeep respective, parcourant les rues de Marseille.

(1) La garnison allemande du général Schaeffer dispose d'une cinquantaine de batteries côtières ainsi que des troupes (des marins pour la plupart), solidement retranchées à la gare Saint-Charles, à la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, au fort Saint-Jean, au fort Saint-Nicolas, au Quartier du Prado et au port.

Les négatifs 6330 et 6384 manquent.

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