A la veille de la Seconde Guerre mondiale, la Tunisie doit faire face à une montée du nationalisme entraînant violences et répressions. Après la défaite de l'armée française, l'amiral Jean-Pierre Esteva est nommé nouveau résident général en Tunisie en juillet 1940 par le gouvernement de Vichy. La Tunisie devient un lieu de transit des approvisionnements que le régime de Vichy destine aux troupes italiennes puis allemandes qui combattent en Tripolitaine.
En juillet 1942, l'avènement du bey Moncef, partisan de l'indépendance, entraîne un conflit de plus en plus ouvert avec la Résidence générale.
Après le débarquement des Alliés en Algérie et au Maroc, le régime de Vichy autorise l'occupation de la Tunisie par les troupes allemandes. La campagne de Tunisie s'engage alors jusqu'en mai 1943, l'assaut contre Tunis le 6 mai 1943, entraînant la capitulation des forces de l'Axe.
Le bey Moncef, accusé à tort de collaboration avec l'Axe mais surtout de mener une politique favorable à l'indépendance est destitué et contraint à l'exil par le nouveau pouvoir politique français. Mohamed el-Amine Bey, ou Lamine Bey, lui succède le 15 mai 1943 ; le général de division Mast est quant à lui nommé nouveau résident général en Tunisie par le général Giraud le 7 mai 1943.

Source : "Dictionnaire de la France Libre", ouvrage collectif , éditions Robert Laffont, mai 2010.
Les photographies de ce reportage ne sont pas communicables pour des problèmes de droits d’auteur. Seule la consultation en est autorisée. Merci de contacter le responsable de la salle de consultation pour tout renseignement.
Les dates et le lieu précis sont inconnus.