Cartons "Nous pensons vous êtes agréables en vous présentant pour terminer quelques images d'un film tourné en 1917..." (1) et "Vous vivrez ainsi quelques minutes aux côtés d'un de nos plus grands chefs dans l'atmosphère de Verdun."
Arrivée de luxueuses berlines attendues par des soldats sur une route boueuse.
Carton "Le général Pétain."
A Villers-Allerand (Marne) en juin 1917 (2), Pétain, nouveau général en chef, visite les cantonnements au repos ; en compagnie du général de Mondésir, iI observe la vie quotidienne des soldats, goûte leur vin et leur soupe, visite l'atelier de menuiserie, goûte le café ; il discute brièvement avec eux, leur distribue du tabac ; il les regarde fabriquer des éléments de réseau de barbelés ; en ressortant du cantonnement, les deux généraux passe devant un caméraman (*, TC 00:04:42).

Sur le terrain Saint-Christophe, près de Soissons (Aisne), le 10 novembre 1917 (TC 00:04:50) (3), le général Pétain décore le général Maistre et plusieurs officiers de la 6e armée en présence du général Franchet d'Esperey. Pétain repart dans sa berline, salué par Franchet d'Esperey qui repart dans sa propre voiture ; enfin Maistre enfile le manteau tendu par une ordonnance et remonte dans son véhicule.

Les généraux Pétain et de Mondésir sortent du quartier général du 38e corps d'armée (TC 00:06:35) et partent en voiture. (2)

Le 23 août 1918, une automobile officielle arrive à Provins (Seine-et-Marne) (4) pour une cérémonie et passe devant une rangée de fantassins présentant les armes.
Carton "Le président Poincaré remet la médaille militaire au général Pétain."
Les généraux et les officiers d'état-major du Grand quartier général arrivent dans la cour du quartier Montereau, suivis d'officiers britanniques. Le général Pétain entre et longe le piquet d'honneur. Le président Poincaré et Georges Clemenceau font leur entrée, accompagnés du maréchal Foch, de Georges Leygues et de Louis Loucheur. Le président de la République décore Pétain ; les personnalités le félicitent et repartent.
Carton "Vous qui aimez le soldat et qui en êtes aimé vous porterez avec une juste fierté cet insigne des braves. R.Poincaré."

Notes :
(1) D'après ce premier carton, ce film est vraisemblablement la dernière partie d'un autre film mais qui n'a pas été identifié.
(2) Comptes rendus de tournage n° 285 et 286 d'Henri Stuckert en juin 1917 à Villers-Allerand. Reportages photographiques SPA 45 N et SPA 38 O. Ces images sont reprises dans le numéro 13 des "Annales de la guerre" (référence 14.18 B 13). Le compte rendu n° 286 comporte la mention suivante : "passage des généraux Pétain et de Mondésir devant l’opérateur photographique". Il y avait deux caméramans sur cette scène. Cependant aucune image correspondant à l’angle de prise de vues de ce second opérateur n’a été retrouvée.
(3) Compte rendu de tournage n° 956 de Jehan Fouquet le 10/11/1917 à Soissons. Reportage photographique SPA 99 S d’Emmanuel Mas.
(4) Compte rendu de tournage n° 1685 d'Albert Samama-Chikli le 23/08/1918 à Provins. Reportage photographique SPA 15 DS de Léon Desserteaux.