VIDÉO
Le journal de la résistance : la libération de Paris.
Le journal de la Résistance " montre la libération de Paris en août 1944 et constitue un témoignage sur l'insurrection parisienne. Les nombreux caméramans dispersés dans la capitale livrent des vues des affrontements entre le 18 et le 25 août. Si la part belle est faite à la résistance intérieure, le rôle des forces alliées et des Forces françaises libres n'en est pas pour autant occulté.
Vues de différents quartiers de Paris et des premiers coups de feu tirés par les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) insurgés.
Prise du premier bastion de la résistance, la Préfecture de Police. L'Hôtel de ville aux mains des FFI, arrivée du nouveau préfet de la Seine, Marcel Flouret, accueilli par M. Stéphane. Libération des mairies d'arrondissement.
Scènes de combats de rue, de prisonniers allemands, d'évacuation de blessés, de pose de plaque commémorant les premiers morts et d'arrestation de collaborateurs (Stéphane Lausanne ? et M. Devise ? dit le commentaire).
Fort de Romainville, transformé par les autorités allemandes d'occupation en camp d'internement : les cadavres de 11 personnes massacrées par la garnison de Géorgiens de l'armée Vlassov le 21 août 1944, jonchent le sol. Les victimes sont des otages vraisemblablement arrêtés dans d'autres communes entre le 18 et le 20 août 1944.
Avance des avant-gardes de la 2e DB (Division blindée) aux portes de Paris : convoi de chars sur les routes, acclamés à leur passage par la foule massée sur les bas-côtés puis entrée dans la capitale.
Les forces de la libération prennent peu à peu la place de celles de l'occupant : fin des barricades, pancartes allemandes enlevées, drapeaux alliés déployés, colonnes de prisonniers allemands sortant des monuments parisiens où ils se sont réfugiés (dont le Majestic).
Scènes de liesse populaire (foule massée dans les rues, embrassades) soulignées par le discours triomphant du commentaire et d'une prise de son direct d'un soldat américain clamant "Le peuple de Paris est beau et joli".
Discours du général De Gaulle annonçant la libération de la ville (" [...] Paris outragée, Paris brisée, Paris martyrisée mais Paris libérée [...]"). A ses côtés, Georges Marrane, vice-président du comité parisien de Libération.
Cérémonie le 26 août : le général De Gaulle en compagnie des généraux Koenig, Juin et Leclerc saluent la tombe du Soldat inconnu à l'Arc de Triomphe puis ils descendent à pied les Champs-Elysées, sous les acclamations de la foule immense. Le général emprunte ensuite, en voiture, la rue de Rivoli et va jusqu'à l'hôtel de ville d'où il salue Paris. Parmi les personnalités présentes au défilé, on reconnaît notamment Parodi, Bidault, Laniel, Le Troquer, Luizet et Flouret.
Notes :
Le premier carton du document qui défile sur la musique du "Chant du départ" (plus connu sous le nom de " La victoire en chantant ") précise : "Réalisé clandestinement et sans aucun moyen matériel, entre le 16 et le 26 août 1944 par une équipe de cinéastes de la résistance, le film apporte à la France et au monde un témoignage authentique de la libération de Paris".
Le film est en effet réalisé par le Comité de libération du cinéma français (CLCF). L'idée en revient à Hervé Missir, reporter d'actualités, qui fait appel à plusieurs techniciens du cinéma pour la réalisation du film et qui en bout de chaîne, choisit les plans à conserver pour le film.
L'équipe de réalisation se compose notamment :
- de plusieurs opérateurs, à la tête desquels se trouve Nicolas Hayer et qui sont répartis en équipes de 2 ou 3 dans la capitale divisée pour les besoins de la production en 10 secteurs : Robert Petiot, Robert Batton, Georges Méjat, Pierre Léandri, Georges Barrois, Joseph Krzypow, Yves Naintré, François Delalande, Georges [Gaston] Madru, Albert Mahuzier, Philippe Agostini (directeur de la photo), René Dora, Marcel Grignon, Gilbert Larriaga, etc.
- de monteurs : Roger Mercanton, Suzanne de Troye.
- le commentaire est écrit par Pierre Bost et lu par l'acteur Pierre Blanchar.
Production : CLCF et France libre actualités.
Le film est conçu comme le numéro zéro des futures actualités libres que le CLCF entend diffuser dans toutes les salles des territoires libérés, refusant le monopole des actualités américaines " Le Monde libre ", seul journal projeté depuis le 6 juin 1944 dans la France libre.
Ces informations sont tirées d'un article de " La lettre de la Fondation de la résistance " n° 37, juin 2004, écrit par Emmanuel Debono avec les textes de Sylvie Lindeperg et de Jean-Pierre Bertin-Maghit.
Détail curieux : les copies film comportent des séquences identiques sur la fin de la 2° bobine et le début de la 3° bobine ; sans doute s'agit-il d'une "distraction" humaine lors du montage en 1944 ; nous conservons cette "distraction" sur les copies film ; en revanche, elle est "rectifiée" sur les éléments vidéo du document, puisqu'ils servent plus souvent que les premiers à l'exploitation.
Vues de différents quartiers de Paris et des premiers coups de feu tirés par les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) insurgés.
Prise du premier bastion de la résistance, la Préfecture de Police. L'Hôtel de ville aux mains des FFI, arrivée du nouveau préfet de la Seine, Marcel Flouret, accueilli par M. Stéphane. Libération des mairies d'arrondissement.
Scènes de combats de rue, de prisonniers allemands, d'évacuation de blessés, de pose de plaque commémorant les premiers morts et d'arrestation de collaborateurs (Stéphane Lausanne ? et M. Devise ? dit le commentaire).
Fort de Romainville, transformé par les autorités allemandes d'occupation en camp d'internement : les cadavres de 11 personnes massacrées par la garnison de Géorgiens de l'armée Vlassov le 21 août 1944, jonchent le sol. Les victimes sont des otages vraisemblablement arrêtés dans d'autres communes entre le 18 et le 20 août 1944.
Avance des avant-gardes de la 2e DB (Division blindée) aux portes de Paris : convoi de chars sur les routes, acclamés à leur passage par la foule massée sur les bas-côtés puis entrée dans la capitale.
Les forces de la libération prennent peu à peu la place de celles de l'occupant : fin des barricades, pancartes allemandes enlevées, drapeaux alliés déployés, colonnes de prisonniers allemands sortant des monuments parisiens où ils se sont réfugiés (dont le Majestic).
Scènes de liesse populaire (foule massée dans les rues, embrassades) soulignées par le discours triomphant du commentaire et d'une prise de son direct d'un soldat américain clamant "Le peuple de Paris est beau et joli".
Discours du général De Gaulle annonçant la libération de la ville (" [...] Paris outragée, Paris brisée, Paris martyrisée mais Paris libérée [...]"). A ses côtés, Georges Marrane, vice-président du comité parisien de Libération.
Cérémonie le 26 août : le général De Gaulle en compagnie des généraux Koenig, Juin et Leclerc saluent la tombe du Soldat inconnu à l'Arc de Triomphe puis ils descendent à pied les Champs-Elysées, sous les acclamations de la foule immense. Le général emprunte ensuite, en voiture, la rue de Rivoli et va jusqu'à l'hôtel de ville d'où il salue Paris. Parmi les personnalités présentes au défilé, on reconnaît notamment Parodi, Bidault, Laniel, Le Troquer, Luizet et Flouret.
Notes :
Le premier carton du document qui défile sur la musique du "Chant du départ" (plus connu sous le nom de " La victoire en chantant ") précise : "Réalisé clandestinement et sans aucun moyen matériel, entre le 16 et le 26 août 1944 par une équipe de cinéastes de la résistance, le film apporte à la France et au monde un témoignage authentique de la libération de Paris".
Le film est en effet réalisé par le Comité de libération du cinéma français (CLCF). L'idée en revient à Hervé Missir, reporter d'actualités, qui fait appel à plusieurs techniciens du cinéma pour la réalisation du film et qui en bout de chaîne, choisit les plans à conserver pour le film.
L'équipe de réalisation se compose notamment :
- de plusieurs opérateurs, à la tête desquels se trouve Nicolas Hayer et qui sont répartis en équipes de 2 ou 3 dans la capitale divisée pour les besoins de la production en 10 secteurs : Robert Petiot, Robert Batton, Georges Méjat, Pierre Léandri, Georges Barrois, Joseph Krzypow, Yves Naintré, François Delalande, Georges [Gaston] Madru, Albert Mahuzier, Philippe Agostini (directeur de la photo), René Dora, Marcel Grignon, Gilbert Larriaga, etc.
- de monteurs : Roger Mercanton, Suzanne de Troye.
- le commentaire est écrit par Pierre Bost et lu par l'acteur Pierre Blanchar.
Production : CLCF et France libre actualités.
Le film est conçu comme le numéro zéro des futures actualités libres que le CLCF entend diffuser dans toutes les salles des territoires libérés, refusant le monopole des actualités américaines " Le Monde libre ", seul journal projeté depuis le 6 juin 1944 dans la France libre.
Ces informations sont tirées d'un article de " La lettre de la Fondation de la résistance " n° 37, juin 2004, écrit par Emmanuel Debono avec les textes de Sylvie Lindeperg et de Jean-Pierre Bertin-Maghit.
Détail curieux : les copies film comportent des séquences identiques sur la fin de la 2° bobine et le début de la 3° bobine ; sans doute s'agit-il d'une "distraction" humaine lors du montage en 1944 ; nous conservons cette "distraction" sur les copies film ; en revanche, elle est "rectifiée" sur les éléments vidéo du document, puisqu'ils servent plus souvent que les premiers à l'exploitation.
Catégories
Entrées extraordinaires |
Deuxième guerre mondiale |
Libération de Paris |
Ville |
Population civile et vie civile |
Mouvements et forces d'opposition |
Dommages de guerre |
Propriétés
Réalisateur | Zwobada, André - |
---|---|
Lieu(x) | Champs-Elysées - Hôtel de Ville de Paris - Notre-Dame de Paris - Paris - |
Personnes représentées | Gaulle, Charles de - Koenig, Pierre - Leclerc de Hauteclocque, Philippe |
Informations
Référence | FT 4 |
---|---|
Durée | 00:30:21 |
Date de réalisation | 28/08/1944 |
Date de début | 19/08/1944 |
Date de fin | 28/08/1944 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |
Typologie | Produit monté |
Origine | France libre |