Le général Vanuxen, commandant la zone sud-constantinois (Aurès-Nemencha) rend visite au 9e Régiment de chasseurs parachutistes (RCP) récemment formé et installé à Batna depuis le 8 août 1956 [1]. Cette visite annonce les opérations du 9e RCP dans la zone constantinoise nouvellement attribuée aux troupes parachutistes. Le drapeau du 18e Régiment d'infanterie de parachutistes coloniaux (RIPC) [2] flotte sur une large avenue de la ville avant d'être présenté au général. Ce dernier passe les troupes en revue accompagné du lieutenant-colonel Buchoud [3], nouveau commandant du 9e RCP. D'un emplacement aménagé pour la cérémonie et réunissant quelques invités, le général prononce un discours. Il regarde passer le défilé en compagnie des personnalités présentes. Il remet également une série de décorations. La légion d'honneur est attribuée au lieutenant-colonel Sandreschi [4] du 7e RTA (régiment de tirailleurs Algériens) puis à deux autres officiers et trois soldats appelés qui reçoivent la médaille militaire et la médaille de la valeur militaire.
A la fin de la cérémonie, le général dépose une gerbe au pied du monument aux morts de Batna. Un légionnaire sonne le clairon.
Note : voir le film ACT 5537 qui correspond à ce reportage photographique.

Ce film a été visionné sur le positif acétate ACT 5537-02. La cassette de vision a également été visionnée.

1] Voir le livre de Pierre Dufour : Le 9e régiment de chasseurs parachutistes de Souk-Ahras à Sarajevo. Editions C. Lavazelle. P : 37.
Voir également H. Le Mire : Les paras français : la guerre d'Algérie. p : 65. Editions princesse. 1977. 138 P.
Du 9 au 16 septembre, le lieutenant-colonel Buchaud lance une opération dans le djebel Bou-Arif.

2] Le 4e bataillon du 18e Régiment d'infanterie de parachutistes coloniaux (RIPC) a été intégré au 9e RCP. Id. Ibid. P : 29.

3] Le 2 juillet, le lieutenant-colonel, Pierre Buchaud prend la tête du 9e Régiment de chasseurs parachutistes (RCP). Il y reste de 1956 à 1958. Puis, directeur du centre Jeanne D'arc à Philippeville et de l'école d'application de l'infanterie de St Maixent, il retourne en Algérie et obtient La Calle. Après le putsch des généraux, il est incarcéré au fort de l'Est et rayé des cadres de l'armée.

4] Mentionné dans le compte rendu du photographe.

Il n'existe pas de photographie cotée R3, R4, R5, R8, R12, R16, R17, R18, R19, R22 et R25 dans le reportage d'origine.