Le premier commandement aérien tactique : origine, mission, activités. Implantation des unités, moyens.

A la fin de la guerre, le 1er CATAC est créé pour être inséré dans l'OTAN. Il est composé de plusieurs escadrilles (chasse, transport et réparations) dispersées en France et en Allemagne ; il fait partie de la "4th Tactical Air Force".

Durant une cérémonie, le Maréchal Juin, chef du commandement centre-européen de l'OTAN, préside la remise de la Légion d'Honneur à plusieurs officiers, dont un américain. Le général Jouhaud et le général Noiret, commandant en chef des FFA (Forces françaises en Allemagne) sont présents.

Le CATAC compte aussi un escadron de transport de personnel (antenne de liaison aérienne) qui est équipé de Siebel. Les pilotes dressent le plan de vol dans une salle des cartes, puis vont prendre des renseignements sur la météo et enfin vont faire signer leur autorisation de décoller.

Pendant ce temps, un bataillon de transmission intégré au CATAC, prépare un terrain en Allemagne pour l'aménager en véritable piste d'atterrissage (pose de câbles, mise en place d'antennes, établissement d'un P.C. temporaire sous tentes, un camion sert de tour de contrôle...). En peu de temps, le terrain est conforme pour des atterrissages. Le Siebel s'y pose.

Des escadrilles de chasse composent aussi le CATAC. Certaines sont équipées de Vampires, de F84F Thunderstreak ou d'Ouragan. Sur chaque base aérienne, la maintenace mécanique est très importante pour le bon fonctionnement de l'escadrille. Les bases stationnées en Allemagne disposent de logements pour les personnels, à l'intérieur pour les célibataires et à l'extérieur pour les familles.

La vie de ces unités est rythmée par les exercices de tir ou d'interception. Une manoeuvre d'interception d'un aéronef ennemi qui a pénétré le ciel français est organisée pour les pilotes de Dijon et dirigée depuis une salle des cartes.