Ce film est constitué de rushes présentant l'activité de la section sanitaire n° 63 des ambulanciers américains dans la Meuse en septembre 1917. Description :
Dans le bois d'Avocourt (Meuse) plusieurs blessés français, pris en charges par le GBD n°4 (groupe de brancardiers divisionnaires), sont évacués par des ambulanciers américains de la section sanitaire n°63. Les ambulanciers quittent le bois dévasté par les bombardements pour gagner un hôpital d'évacuation.

A Souilly (Meuse, TC 00:02:32) une ambulance de la section sanitaire n°63, où officient des conducteurs américains, arrive à l'hôpital d'évacuation pour décharger des blessés. Au cantonnement des ambulanciers, la vie s'organise autour des tâches quotidiennes. Les volontaires épluchent des pommes de terre, tandis qu'un conducteur coupe les cheveux de l'un de ses camarades ; un autre se rase près d'une baraque Adrian.

A Badonviller (Meurthe-et-Moselle, TC 00:05:39), des brancardiers évacuent vers les ambulances américaines des blessés couchés. Les blessés sortent du poste de secours baptisé "Au rendez-vous des Chasseurs" pour traverser un bois.

A Souilly (Meuse, TC 00:07:26), au cantonnement de la section sanitaire n°63, composée de volontaires ambulanciers américains, le personnel est rassemblé pour entendre les ordres du jour. Les hommes gagnent ensuite leurs véhicules, puis se dirigent vers le front. Des ambulances arrivent à l'hôpital d'orientation et d'évacuation n°4 (HOE) de Souilly pour y déposer des blessés.

A Badonviller (Meurthe-et-Moselle, TC 00:11:13) les ambulanciers américains prennent en charge plusieurs blessés, sortant d'un poste de secours. Au poste de secours du "village nègre", des ambulanciers attendent l'arrivée des blessés. Les conducteurs traversent la ville de Badonviller en partie détruite par des bombardements, mais toujours habitée par des civils. Sur une place, les véhicules sanitaires quittent leur parc de stationnement.

Note : voir le reportage photographique réalisé au même par l'opérateur Charles Blanc, référencé SPA 125 Z. Il n'existe pas de compte-rendu de tournage associé à ces images ; toutefois, Charles Blanc étant essentiellement caméraman, il est vraisemblablement l'auteur de ces rushes.