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Les actualités militaires françaises en Allemagne [30.51].

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L'arrivée du général Noiret".

Le général de corps d'armée Noiret fait son entrée officielle en zone française. Les honneurs sont rendus au cours d'une prise d'armes à Baden-Baden en présence des généraux commandants la zone, du général Besançon et du représentant de l'ambassadeur, haut-commissaire de la République en Allemagne.

"Manoeuvres Jupiter".

Les manoeuvres "Jupiter", les plus importantes depuis la dernière guerre, mobilisent 150 000 hommes et 30 000 véhicules. Présentées par un opérateur des actualités cinématographiques qui en fait le récit dans une lettre envoyée à ses parents, elles opposent une armée bleue à une armée rouge : stationnée sur la rive gauche du Rhin, la première regroupe des troupes françaises, britanniques, hollandaises, belges et américaines tandis que la seconde est chargée de créer les incidents en fonction desquels l'équipe bleue devra manoeuvrer. Pendant qu'au service d'accueil et d'information, on étudie l'évolution des opérations sur des cartes, les unités sont déployées dans la vallée du Palatinat : les chars Sherman sillonnent les routes ; les groupes d'artillerie, les camions GMC et les véhicules du génie prennent position ; les derniers bivouacs sont installés. Le lendemain, le génie travaille à la construction des ponts et à l'assemblage des portières, avec appui d'aviation, pendant que des bâtiments de débarquement LCT (Landing craft tank) américains embarquent des unités dans leurs véhicules de combat (half-tracks camouflés et jeeps). Les pièces de 105 mm How M2A1 de l'artillerie facilitent la progression de l'infanterie. Afin de s'emparer d'un noeud de communication très important, les avions de transport Packet C-82 de l'armée bleue procèdent au largage de 500 parachutistes. A l'issue de cette manoeuvre, le général Eisenhower interroge les acteurs de l'opération. La nuit venue, une fois les éléments des différents ponts montés, des hommes grenouilles de l'équipe rouge réussissent à endommager un pont.
Cet incident n'empêche pas, le lendemain, le franchissement du Rhin par des chars M24 Chaffee camouflés, devant le général Guillaume qui assiste à la manoeuvre depuis un hélicoptère. Dans le même temps, au PC (Poste de commandement) que commande le général Besançon, des soldats sont arrêtés et interrogés. La progression du parti bleu continue avec l'appui des avions de combat Vampire des armées française, italienne et de Thunderjet (?) américains. De l'autre côté du Rhin, le maréchal Montgomery assiste à la conquête d'une position stratégique par des chars M24 Chaffee camouflés et des tirailleurs.
Enfin, le dernier jour, le parti rouge tente d'enrayer l'avance du parti bleu : une manoeuvre impressionnante de chars Sherman et de l'infanterie avec la participation de l'aviation, à laquelle assiste Georges Bidault, vice-président du conseil et ministre de la Défense nationale, met un terme aux manoeuvres "Jupiter".
1er sujet (Arrivée du général Noiret) : reportage photo FFA 51 A 100.
2e sujet (Manoeuvres Jupiter) : reportage photo FFA Allemagne MC.

L'exemplaire FFA 30.51-13 ne présente que le 2e sujet, en un peu plus développé (durée 19'26'').