VIDÉO
Les Annales de la guerre n°9.
La prise de Craonne, le 4 mai 1917" (Aisne). (1)
La caméra montre une vue générale du plateau et de la ville de Craonne (Aisne, 7 mai 1917), sous le feu des combats, au moment où les soldats français s'en sont emparés. Au premier plan, le photographe Cordier de la SPCA reste à l'abri dans un trou d'obus. Une pièce d'artillerie lourde de 155 mm tirant deux obus, illustre la précision des batteries françaises malgré les mauvaises conditions climatiques. Après la bataille, des soldats déchargent d'une charrette des douilles qui viennent grossir les tas déjà importants de munitions récupérées (Villers-en-Prayères, Aisne, 7 mai 1917).
"La vie du soldat près des premières lignes". (2)
A Jussy (Aisne, 6-9 mai 1917), les soldats occupent des abris originaux. Les dessins peints sur les baraquements reflètent leurs sentiments : caricature du "boche", exaltation de l'amitié franco-américaine (drapeaux croisés sur l'abri baptisé "American palace"), goût pour le bon vin (Pierrot portant une bouteille), panneau proposant des excursions touristiques "à la côte 120", des attractions (explosions et alertes aux gaz) et des rafraîchissements ("grenades citrons"). Les matériaux récupérés dans les ruines : briques, grilles en fonte, pots de fleurs décorent leur quotidien.
"Le printemps fleurit quand même dans les jardins mutilés" (Jussy, Aisne, 6-9 mai 1917). (2)
Devant des pommiers en fleurs jonchés sur le sol, des soldats se lavent, lisent, cuisinent ou se font coiffer.
"La terre reconquise ne reste pas stérile" (Flavy-le-Martel, Aisne, 6-9 mai 1917, Blérancourt, Aisne, 4-6 mai 1917 et Frières-Faillouël, Aisne, 2 mai 1917). (2) (5) (3) (4) (6)
Dans les terrains reconquis, les soldats assistent les paysans âgés aux différents travaux agricoles : labourage, semailles et plantations.
"Le colonel Audéoud, commandant un corps d'armée suisse, porte à l'Armée française le salut de l'Armée suisse" (Blérancourt, Aisne, 4-6 mai 1917). (7)
Dans une plaine, le colonel suisse Audéoud et le général Leconte, commandant le 33e Corps d'armée, commentent l'avancée des soldats, qui s'entraînent ensuite à des exercices d'assaut à la baïonnette et à la grenade. La visite se poursuit par une présentation au drapeau et un défilé de fantassins et spahis devant les officiers.
Notes :
Documents officiels de la Section Cinématographique de l'Armée Française.
Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé 199 m.
1+12 cartons en français, cartons teintés.
Film n° 591 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
(1) Compte rendu de tournage n° 215 d’Emile Pierre et Robert Beaudoin le 07/05/1917. Même image du photographe dans le film réf. 14.18 A 216. Reportage photographique SPA 16 G de Cordier.
(2) Compte rendu de tournage n° 213 d’Alfred Machin, les 06 à 09/05/1917.
(3) Compte rendu de tournage n° 211 d’Alfred Machin, le 02/05/1917.
(4) Compte rendu de tournage n° 212 d’Alfred Machin, en mai 1917.
(5) Compte rendu de tournage n° 205 d’Alfred Machin, les 04 à 06/05/1917.
(6) L'aide aux populations sinistrées dans les régions dévastées provient notamment de la Section civile du Comité américain pour les blessés français, fondée en avril 1917 par Anne Morgan et Anne Murray Dick, installée à Blérancourt en juillet 1917 et qui devient le Comité américain pour les régions dévastées (CARD) le 31 mars 1918.
(7) Compte rendu de tournage n° 206 d’Alfred Machin, les 04 à 06/05/1917.
La caméra montre une vue générale du plateau et de la ville de Craonne (Aisne, 7 mai 1917), sous le feu des combats, au moment où les soldats français s'en sont emparés. Au premier plan, le photographe Cordier de la SPCA reste à l'abri dans un trou d'obus. Une pièce d'artillerie lourde de 155 mm tirant deux obus, illustre la précision des batteries françaises malgré les mauvaises conditions climatiques. Après la bataille, des soldats déchargent d'une charrette des douilles qui viennent grossir les tas déjà importants de munitions récupérées (Villers-en-Prayères, Aisne, 7 mai 1917).
"La vie du soldat près des premières lignes". (2)
A Jussy (Aisne, 6-9 mai 1917), les soldats occupent des abris originaux. Les dessins peints sur les baraquements reflètent leurs sentiments : caricature du "boche", exaltation de l'amitié franco-américaine (drapeaux croisés sur l'abri baptisé "American palace"), goût pour le bon vin (Pierrot portant une bouteille), panneau proposant des excursions touristiques "à la côte 120", des attractions (explosions et alertes aux gaz) et des rafraîchissements ("grenades citrons"). Les matériaux récupérés dans les ruines : briques, grilles en fonte, pots de fleurs décorent leur quotidien.
"Le printemps fleurit quand même dans les jardins mutilés" (Jussy, Aisne, 6-9 mai 1917). (2)
Devant des pommiers en fleurs jonchés sur le sol, des soldats se lavent, lisent, cuisinent ou se font coiffer.
"La terre reconquise ne reste pas stérile" (Flavy-le-Martel, Aisne, 6-9 mai 1917, Blérancourt, Aisne, 4-6 mai 1917 et Frières-Faillouël, Aisne, 2 mai 1917). (2) (5) (3) (4) (6)
Dans les terrains reconquis, les soldats assistent les paysans âgés aux différents travaux agricoles : labourage, semailles et plantations.
"Le colonel Audéoud, commandant un corps d'armée suisse, porte à l'Armée française le salut de l'Armée suisse" (Blérancourt, Aisne, 4-6 mai 1917). (7)
Dans une plaine, le colonel suisse Audéoud et le général Leconte, commandant le 33e Corps d'armée, commentent l'avancée des soldats, qui s'entraînent ensuite à des exercices d'assaut à la baïonnette et à la grenade. La visite se poursuit par une présentation au drapeau et un défilé de fantassins et spahis devant les officiers.
Notes :
Documents officiels de la Section Cinématographique de l'Armée Française.
Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé 199 m.
1+12 cartons en français, cartons teintés.
Film n° 591 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
(1) Compte rendu de tournage n° 215 d’Emile Pierre et Robert Beaudoin le 07/05/1917. Même image du photographe dans le film réf. 14.18 A 216. Reportage photographique SPA 16 G de Cordier.
(2) Compte rendu de tournage n° 213 d’Alfred Machin, les 06 à 09/05/1917.
(3) Compte rendu de tournage n° 211 d’Alfred Machin, le 02/05/1917.
(4) Compte rendu de tournage n° 212 d’Alfred Machin, en mai 1917.
(5) Compte rendu de tournage n° 205 d’Alfred Machin, les 04 à 06/05/1917.
(6) L'aide aux populations sinistrées dans les régions dévastées provient notamment de la Section civile du Comité américain pour les blessés français, fondée en avril 1917 par Anne Morgan et Anne Murray Dick, installée à Blérancourt en juillet 1917 et qui devient le Comité américain pour les régions dévastées (CARD) le 31 mars 1918.
(7) Compte rendu de tournage n° 206 d’Alfred Machin, les 04 à 06/05/1917.
Catégories
| Front occidental |
| Armée de terre |
| Infanterie |
| SPCA [section photographique et cinématographique de l'armée] (1917-1918) |
| Canon français 1re guerre mondiale |
| Armée d'Afrique |
| Vie quotidienne militaire |
Propriétés
| Réalisateur | SCA-SPCA - |
|---|---|
| Lieu(x) | Aisne - Blérancourt - Craonne - Flavy-le-Martel - Frières-Faillouël - Jussy - Villers-en-Prayères - |
| Personnes représentées | Audéoud - Leconte, Marie Gaston Florent |
Informations
| Référence | 14.18 A 9 |
|---|---|
| Durée | 00:09:52 |
| Date de réalisation | 09/05/1917 |
| Date de début | 02/05/1917 |
| Date de fin | 09/05/1917 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Typologie | Produit monté |
| Origine | SCA/SPCA Section cinématographique de l'armée |