Les petits ânes d'Algérie, capables de porter la charge de plusieurs hommes, sont employés au ravitaillement des lignes avancées. Un troupeau quitte la route et gagne un parc abrité dans un bois où les ânes reçoivent du foin et de l'eau. Aux cuisines, les gamelles et les gourdes de "pinard" sont directement réparties dans les bâts puis les ânes chargés sont conduits jusqu'au premières lignes, à travers un terrain à moitié dévasté puis un paysage enneigé. Puis le convoi revient au village les bâts vides. (1).
Après avoir traversé le village de Coivrel (Oise), plusieurs bêtes sortent d'une grange chargés cette fois de planches ou de madriers. Un autre convoi emprunte un sentier étroit puis s'abreuve à la fontaine.Les bourriquets sont l'objet de soins attentifs : leurs fers sont vérifiés. Un poilu du 47e Régiment d'infanterie territoriale (RIT) n'hésite pas à prendre son âne par l'encolure et à lui offrir quelques bouffées de sa pipe.

Note : (1) Cette partie se termine à 119 mètres ; la suite, dépourvue de cartons, semble moins aboutie ou constituée de chutes.
(2) Compte-rendu de tournage n° 35, du 10 mars 1917 d'Alfred Machin et René Meunier. Le soldat barbu du 47e RIT figure également sur dans le reportage photographique référence SPA 43 D.
Les indications sur Coivrel (Oise) ont été communiquées par B. Jurkiewicz.

Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 202 m.
1+6 cartons en français.
Dist Eclipse.
Film n° 560 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue " Les films militaires français de la première guerre mondiale ", Françoise Lemaire, 1997.