Dans la cadre de la Pacification, la mission des (SAS) consiste à gagner la confiance de la population algérienne en l'adaptant progressivement aux nouvelles institutions communales. Pour ce faire, l'armée a un rôle administratif et militaire, d'encadrement de la population, d'action psychologique et de renseignement. Récemment, les villages d'El Khemis, de Bou Ighzer et de Pirette ont érigé des écoles. Celle de Bou Ighzer tenue par le sergent Resch dispose d'une classe en plein air contrairement à celle d'El Khemis. Le capitaine Moreau qui dirige la SAS de Pirette est confronté à des multiples tâches. Il écoute les doléances des femmes, fait distribuer du tissu, surveille la construction de bâtiments et visite le groupe de maghzen [1] défendant le bled contre rémunération. A Bou Ighzer, le caïd Ben Amar et la harka posent devant l'objectif du photographe après une distribution de vivres à la population.

RC1 et RC2 : école d'El Khemis.
RC3 : S.A.S. de Pirette. Capitaine Moreau, chef du S.A.S.
RC4 et 8 : distribution de tisus à Pirette.
RC5 : école de Bou Ighzer. L'instituteur, sergent Resch.
RC6 et RC7 : construction du bordj de Pirette.
RC9 : Moghzen du S.A.S. de Pirette.
RC10 : le caïd Ben Amar et la harka à Bou Ighzer.
RC11 et RC12 : distribution de vivres.
1] Algériens spécialement affectés à la protection des postes SAS.