Au Liban, juillet 1919 (1).
Le film fait découvrir plusieurs sites du Liban à travers de belles images parfois teintées en jaune ou bleu, de villes, villages et sites naturels.
Pour commencer, Tripoli, avec "la vieille forteresse de Sandjil", ses ruelles animées dont certaines passent sous des arcs-boutants, ainsi qu'une tour arabe tombant en ruine.
En longeant la côte, apparaissent tour à tour "le village de Chekha" au pied de récifs, la "petite ville de Enfé" installée le long d'un cap et au fond d'une anse rocheuse, les vestiges d'une "cité phénicienne" sur un cap rocheux et enfin le village de "Djebeil dominé par les ruines d'un château-fort".
La ville de "Batroun" ensuite, que traversent des officiers français à cheval, suivis d'une foule de villageois et d'un détachement d'infanterie. Passent aussi une colonne de mulets de bât et des officiers d'artillerie alpine à cheval.
Plus au sud, le village de "Jounieh" est entouré de cultures en gradins descendant vers la mer. Dans "la baie de Saint-Georges", s'étendent également des cultures en terrasses, tandis que se déploient "les monts du Liban".
Enfin, à Beyrouth, le port semble animé. La ville reçoit aussi l'armée française : un escadron de spahis algériens, des fantassins, un régiment d'infanterie alpine, passé en revue par un général à cheval et dont la garde au drapeau reçoit des fleurs de la part de deux femmes et un homme en civil.

Notes :
Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé 202 m.
Film teinté.
1+14 cartons en français.
Film classé dans la « Liste complémentaire : sujets généraux » dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
Cité dans la liste « Archives photographiques d’art et d’histoire ».
(1) Compte rendu de tournage n° 2168 de Jehan Fouquet, le 11/07/1919, au Liban.