Explication de la composition des cartes maritimes : du relevé des cotes au dessin final.

Comment fait-on un relevé hydrographique des fonds marins ? Aujourd'hui, le profondimètre a remplacé le fil à plomb utilisé au XIXe siècle.

L'"Amiral Mouchez" est un des bâtiments chargés de ce travail. Au large de Casablanca, il dresse le profil sous-marin grâce, entre autre, au sonar. Sur le pont, des hommes relèvent la position du bateau pour établir une correspondance entre les deux données. A proximité du rivage, le canot est plus pratique car plus maniable.

La flotte du Service Hydrographique de la Marine (SHM) est composée de différents navires : en plus de l'"Amiral Mouchez", il y a le "Sentinelle", le "La Pérouse", Le "Beautemps-Beaupré" , le "Commandant Charcot"...en mission en différents points du globe.

Une autre mission de ces navires est le repérage des épaves. L'épave est signalée, des hommes-grenouilles plongent pour en déterminer la profondeur, et ce, afin de savoir si elle est dangereuse pour la navigation à marée basse.

A Paris, au siège du SHM, on rassemble la totalité des données. Les dessinateurs les utilisent pour dresser la matrice qui servira à l'impression définitive des cartes.

Note : Le film a été commercialisé. Les droits d'exploitation ont été cédés le 22 décembre 1952 à la Société Disci-Films, 128 rue de la Boétie pour la France et l'Afrique du Nord pour une durée de deux ans (voir Catalogue des films d'information TTA-123, Service d'information, d'études et de cinématographie des armées, page 189).