Description non finalisée (document en cours de traitement et d’analyse).

Compte rendu d'origine
Synthèse :
Au lendemain des manifestations qui se déroulèrent à Alger, des barricades s'élevèrent rue Michelet et une partie des manifestants en armes se réfugièrent dans la faculté et le périmètre formé par la Grande poste et le tunnel des facultés. Un service d'ordre composé d'unités parachutistes (1er REP et 3e RPC) assure la protection des biens et des personnes.

Traitement documentaire stage 2010
Le 21 janvier 1960, le général Massu commandant le corps d'armée d'Alger est limogé et rappelé à Paris après avoir ouvertement critiqué la politique algérienne du général de Gaulle. Le 24 janvier, les leaders activistes partisans de l'Algérie française organisent à Alger des manifestations et commencent à construire des barricades. La manifestation tourne à l'affrontement entre les gendarmes et les insurgés faisant 6 morts 24 blessés parmi les manifestants et 14 morts et 125 blessés chez les gendarmes. Au lendemain de cette fusillade, le quartier des facultés et de la Grande Poste est barricadé. Le film nous présente la journée du 25 janvier et montre une vision générale de l'atmosphère insurrectionnelle d'Alger. La première image nous montre un panneau commémoratif du lien où est mort de Roger Hernandez, il s'agit du premier tué parmi les membres des unités territoriales insurgés. Nous observons ensuite des civils Algérois distribuer des vivres aux hommes des barricades. Du côté des insurgés, le service d'ordre est composé essentiellement de membres des unités territoriales que l'on observe contenir la foule place du Gouvernement mais aussi faisant le guet derrière la barricade. Une image les présente au garde à vue, l'un deux semble chanter. La barricade " Hernandez " est orné du drapeau taché du sang de Roger Hernandez et a été fleurie tout au long de la journée, la foule est extrêmement dense devant et derrière celle-ci comme l'illustre la vue aérienne, des parachutistes montent aussi la garde. Au dessus de cette barricade, au premier étage d'un bâtiment d'angle (1 rue Charles Péguy) se trouve le poste de commandement de Joseph " Jo " Ortiz, nous observons des hommes qui installent une banderole " vive l'Algérie française " sur la rambarde du balcon ainsi qu'un portrait du général Massu. Toute cette agitation a attisé la curiosité des Algérois, beaucoup de personnes observent les événements de leurs balcons tandis que des hommes continuent de dépaver les rues pour grossir les barricades.
Les vues suivantes ne semblent pas suivre chronologiquement les images précédentes. On y observe des parachutistes (1er REP et 3e RCP), des consignes sont en train de leur être dictées. Puis nous retrouvons le balcon du poste de commandement de Joseph Ortiz (sans banderole), de nombreuses personnes y sont accoudées, l'un d'eux semble exhorter la foule. Sans doute évoque t-il le discours radiodiffusé du général de Gaulle lancé aux algérois plus tôt dans la journée. Au premier étage du bâtiment juste en face du poste de commandement, un tireur prêt à tirer est posté à l'angle du bâtiment " Air Algérie ". Enfin les images reviennent sur l'importance de la foule aux abords du quartier barricadé qui est rapidement devenu un lieu de curiosité et de promenade pour les algérois.