VIDÉO
Les manoeuvres aériennes d'outre-mer, novembre 1937.
Récit de la croisière aérienne effectuée par des escadres de l'armée de l'Air française et qui s'est déroulée du 8 novembre au 20 décembre 1937 en Afrique.
Mobilisant 80 avions du 1er corps aérien, quatre manœuvres aériennes outre-mer ont lieu, effectuées par quatre détachements : une formation s'est dirigée vers l'Indochine, une autre vers Madagascar et deux autres effectuent un voyage en A.O.F. C'est le voyage de ces deux dernières escadres que l'on suit aux différentes escales.
Les préparatifs du raid se tiennent à Istres (Bouches-du-Rhône). Le 8 novembre, les généraux Fécamp et Vuillemin passent en revue les escadres. Le 9 novembre, le départ est donné. Le raid commence par un vol collectif au-dessus de la mer Méditerranée pour atteindre la Tunisie. Les appareils assurent le défilé aérien au-dessus de Tunis pour le 11 Novembre. Puis les escadres se séparent et c'est le voyage de celle du général Gantier, équipée d'avions Bloch 200 que l'on suit.
A l'aide d'une carte animée de l'Afrique et de cartons, les étapes successives du raid sont évoquées :
- départ le 12 novembre et arrivée à Blida (Algérie),
- Meknès (Maroc) : la ville vue d'avion, suppression des carénages des roues en raison de l'état des pistes,
- Casablanca (Maroc) : révision des moteurs,
- Tindouf (Algérie) : survol de Casablanca puis de l'Atlas avant l'arrivée à Tindouf où la garnison rend les honneurs aux aviateurs et où les mécaniciens font le plein des réservoirs,
- Dakar (Sénégal) : survol de Saint Louis du Sénégal, arrivage de la pêche,
- Bamako (Mali) : visites des villages indigènes et échanges avec la population (femmes, enfants),
- Gao (Mali) : départ pour Gao le 26 novembre : vues aériennes de la piste d'aviation et du fleuve Niger, rencontre avec des voyageuses européennes à l'arrivée, vue de la gazelle fétiche de la base aérienne, promenade sur le Niger en pirogue, pilage du grain par des femmes africaines,
- Bidon Cinq (=Post Maurice Cortier) : vues aériennes, arrivée avec un vent chaud, repos de l'équipage, ravitaillement en carburant, méchoui,
- Aoulef : atteinte le 28 novembre, vues aériennes du désert, de l'intérieur d'un avion Bloch 200, visite aux notables, palmeraie,
- El Golea (Algérie) : vues aériennes du désert et des montagnes désertiques, caravanes, visite du tombeau du père de Foucault par une délégation d'aviateurs, visite de la palmeraie, artisanat, ville.
On abandonne l'escadre pour suivre celle du colonel de Turenne équipée en avions Amiot 143 qui exécute le même circuit mais dans le sens inverse. Les vues aériennes des montagnes désertiques, les honneurs rendus par une garnison et des danses africaines illustrent ce raid.
Puis c'est le retour à Bizerte ou à Tunis, la traversée de la mer Méditerranée et l'arrivée à Istres. L'escadre de Turenne regagne Le Bourget. Le 20 décembre, une cérémonie s'y déroule en présence du ministre de l'Air, Pierre Cot et du président de la République Albert Lebrun qui félicitent les équipages.
Les plus de 700 000 km effectués au-dessus des possessions d'outre-mer ont permis de tester les possibilités des appareils et de servir le prestige de la France en affirmant la puissance et la valeur de l'aviation française, comme le souligne le commentaire.
Le réalisateur est inconnu. Le générique mentionne uniquement : musique de Henri Dutilleux, Claude Laty, exécutée par la Musique de l'Air.
Voir le film "La croisière noire de l'Escadre des Trois Cocottes" (références FT 747 et MDA 3) sur la croisière africaine de 1933.
Mobilisant 80 avions du 1er corps aérien, quatre manœuvres aériennes outre-mer ont lieu, effectuées par quatre détachements : une formation s'est dirigée vers l'Indochine, une autre vers Madagascar et deux autres effectuent un voyage en A.O.F. C'est le voyage de ces deux dernières escadres que l'on suit aux différentes escales.
Les préparatifs du raid se tiennent à Istres (Bouches-du-Rhône). Le 8 novembre, les généraux Fécamp et Vuillemin passent en revue les escadres. Le 9 novembre, le départ est donné. Le raid commence par un vol collectif au-dessus de la mer Méditerranée pour atteindre la Tunisie. Les appareils assurent le défilé aérien au-dessus de Tunis pour le 11 Novembre. Puis les escadres se séparent et c'est le voyage de celle du général Gantier, équipée d'avions Bloch 200 que l'on suit.
A l'aide d'une carte animée de l'Afrique et de cartons, les étapes successives du raid sont évoquées :
- départ le 12 novembre et arrivée à Blida (Algérie),
- Meknès (Maroc) : la ville vue d'avion, suppression des carénages des roues en raison de l'état des pistes,
- Casablanca (Maroc) : révision des moteurs,
- Tindouf (Algérie) : survol de Casablanca puis de l'Atlas avant l'arrivée à Tindouf où la garnison rend les honneurs aux aviateurs et où les mécaniciens font le plein des réservoirs,
- Dakar (Sénégal) : survol de Saint Louis du Sénégal, arrivage de la pêche,
- Bamako (Mali) : visites des villages indigènes et échanges avec la population (femmes, enfants),
- Gao (Mali) : départ pour Gao le 26 novembre : vues aériennes de la piste d'aviation et du fleuve Niger, rencontre avec des voyageuses européennes à l'arrivée, vue de la gazelle fétiche de la base aérienne, promenade sur le Niger en pirogue, pilage du grain par des femmes africaines,
- Bidon Cinq (=Post Maurice Cortier) : vues aériennes, arrivée avec un vent chaud, repos de l'équipage, ravitaillement en carburant, méchoui,
- Aoulef : atteinte le 28 novembre, vues aériennes du désert, de l'intérieur d'un avion Bloch 200, visite aux notables, palmeraie,
- El Golea (Algérie) : vues aériennes du désert et des montagnes désertiques, caravanes, visite du tombeau du père de Foucault par une délégation d'aviateurs, visite de la palmeraie, artisanat, ville.
On abandonne l'escadre pour suivre celle du colonel de Turenne équipée en avions Amiot 143 qui exécute le même circuit mais dans le sens inverse. Les vues aériennes des montagnes désertiques, les honneurs rendus par une garnison et des danses africaines illustrent ce raid.
Puis c'est le retour à Bizerte ou à Tunis, la traversée de la mer Méditerranée et l'arrivée à Istres. L'escadre de Turenne regagne Le Bourget. Le 20 décembre, une cérémonie s'y déroule en présence du ministre de l'Air, Pierre Cot et du président de la République Albert Lebrun qui félicitent les équipages.
Les plus de 700 000 km effectués au-dessus des possessions d'outre-mer ont permis de tester les possibilités des appareils et de servir le prestige de la France en affirmant la puissance et la valeur de l'aviation française, comme le souligne le commentaire.
Le réalisateur est inconnu. Le générique mentionne uniquement : musique de Henri Dutilleux, Claude Laty, exécutée par la Musique de l'Air.
Voir le film "La croisière noire de l'Escadre des Trois Cocottes" (références FT 747 et MDA 3) sur la croisière africaine de 1933.
Catégories
| Algérie |
| Armée de l’air |
| Manœuvres/exercices |
Propriétés
| Lieu(x) | Aoulef - Bamako - Bidon Cinq - Blida - Casablanca - Dakar - El Golea (El Menia) - Gao - Meknès - Tindouf - Tunisie - |
|---|
Informations
| Référence | FT 244 |
|---|---|
| Durée | 00:24:52 |
| Date de réalisation | 30/12/1937 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Origine | Ministère de l'Air |