VIDÉO

Les marins de France (1914-1917). (Ligue maritime française).

Réalisateur(s) : Inconnu


La puissance maritime française au travers de sa construction navale et de l'engagement de bâtiments de surface et de sous-marins sur le front d'Orient.

Malgré la menace sans cesse croissante des sous-marins allemands, la marine marchande continue d'approvisionner les ports français en produits de première nécessité : blé, corned-beef, vin pour les soldats, acier et pyrite pour les usines d'armement, affluent dans les ports de Rouen, du Havre et de Dunkerque où l'activité est intense, de jour comme de nuit. La construction navale n'est pas ralentie et de nouveaux bâtiments, tels que le sous-marin " Diane " et le cargo " la Pérouse ", viennent grossir les flottes de combat et de commerce. Loin de nos ports, en Adriatique, la marine de guerre française combat un ennemi insaisissable. Aussi les cuirassés de la 1re et 2e Escadre viennent-ils bombarder les installations militaires de la côte dalmate. A bord du cuirassé " Danton ", les canonniers font tonner leur pièce de 305 mm et, bientôt, l'objectif est détruit. L'escadre peut alors retourner au port, et à bord du cuirassé "Bayard" les marins hissent le pavillon français (coloré en bleu, blanc et rouge, au pochoir) qui claque au vent (1).

Tandis que " la France était laborieuse et pacifique ", la guerre est déclarée. A l'arsenal de Brest, c'est la mobilisation : les escadres appareillent. Croiseurs et cuirassés, comme le « Mirabeau », prennent le large et arment les tubes lance-torpilles.

La poursuite de l’ennemi sur mer s’avérant infructueuse pour ces lourdes unités de surface, ce sont les sous-marins qui prennent la relève. Dans leurs bases de l’Adriatique, les submersibles font le blocus. Ils s’approvisionnent en torpilles, tandis que l’équipage du « Dupuy-de-Lôme » (ou du "Mariotte") s’entraîne au maniement du canon de 75 mm, installé sur le pont. En mer, le sous-marin « Turquoise » (ou son sister-ship, le « Saphir » ou le "Monge") patrouille le long de la côte dalmate, à la recherche d’une victime. Celle-ci est repérée, au terme d’une longue traque en plongée périscopique, et l’équipage, de la salle des machines à la chambre des torpilles, exécute avec précision les ordres de son commandant. Le sillage d’une torpille fend les flots : le but est atteint et la mission accomplie. Le sous-marin, victorieux, remonte à la surface. (2).

Les torpilleurs participent également à la chasse. Ne suspendant pas leurs recherches quelque soit l'état de la mer, ils donnent l'alerte si un périscope ennemi est aperçu. Pour mieux prospecter les eaux, ils se déploient en rateau.

Du haut des airs, dirigeables et hydravions complètent la surveillance, patrouillant au large. Dès qu'un sous-marin est repéré, les chalutiers et torpilleurs se mettent en action. Les marins préparent le tube lance-torpilles tandis que les canonniers servent leur arme. Le périscope du sous-marin disparaît témoignant de sa défaite. Le torpilleur "Trombe", victorieux, rentre au port et quelques jours après, le sous-marin allemand vaincu est remorqué sous pavillon français.(3)

Les marins enfin, se trouvent sur le théâtre d'opération d'Orient. Des officiers de marine britanniques sont en visite à bord des unités de la Division française de Syrie. Le cuirassé « Requin » qui contribua à la défense du canal de Suez vogue sur une mer d’huile. Aux abords d’Ismaïlia (Egypte), sur une route ombragée de palmiers, la compagnie de débarquement (fusiliers marins) s’entraîne à la marche. En excursion au pied des Pyramides, ils font les pitres sur des mulets, dans des lieux « qu’illustrèrent, 120 ans auparavant, leurs ancêtres, les soldats de Bonaparte ». Puis des chalands les conduisent sur le littoral de la péninsule arabique pour un débarquement. (4).

Notes :
Film commandé par la Ligue maritime française et réalisé par la Section photographique et cinématographique de l'armée (SPCA) et la Section cinématographique de la marine en mars 1917.
1+41 cartons en français au total.
Film noir et blanc. Il existe une version teintée de la première partie du film sous la référence 14.18 B 412 et une version teintée, complète et restaurée sous la référence 14.18 B 116 BIS.
Film Hors-série dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
Le film a été projeté pour la première fois le 4 mars 1917 dans la salle du Trocadéro lors d'une séance de bienfaisance organisée par la Ligue maritime française.
Le film restauré a fait l'objet d'une projection au Trocadéro le 25 octobre 2017 (voir réf. 2017_ECPAD_PM_079_C).
La restauration du film a donné lieu à quatre versions :
14.18 B 116 : le film d'origine non restauré.
14.18 B 116 BIS : le film restauré.
14.18 B 116 TER : le film restauré avec un accompagnement musical au piano composé par Serge Bromberg tout le long du film.
14.18 B 116 QUATER : le film restauré, précédé d’un avant-propos du cinéaste Jacques Perrin filmé en studio, commenté en voix off par ce dernier et accompagné d'une musique pendant l'introduction.
14.18 B 116 QUINQUIES : le film restauré, précédé d’un avant-propos du cinéaste Jacques Perrin filmé en studio, commenté en voix off par ce dernier et accompagné d'une musique tout le long du film.

Voir aussi le film "Les marins de France" (référence 14.18 B 412 et 14.18 A 701), presque identique.
(1) Cette partie est identique à la première partie du film "Les marins de France 1914-1917" (référencé 14.18 B 412).
(2) Hormis la séquence sur Brest, cette partie est identique à la deuxième partie du film "Les marins de France. 1914-1917" (référencé 14.18 A 701).
(3) Cette partie comprend des séquences du film "La chasse aux sous-marins" (référencé 14.18 B 386).
(4) Cette partie est identique au film "Nos marins en Orient" (référence 14.18 A 703).

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