Les deux civils qui ont inventé le principe du bras articulé et de la main automotrice « Albert » procèdent à une démonstration de leur appareil (Levallois-Perret, 20 novembre 1917).

Fonctionnant à l'aide de câbles, les mouvements d'extension des dorsaux et des pectoraux permettent au mutilé de commander les gestes de sa main. Le corset soutenant l'appareil et ses commandes se fixe autour du buste, le mutilé respirant, sa main articulée s'ouvre et se ferme. Cela lui permet aussi bien de soulever des objets dont le poids peut atteindre 30 kilogrammes que de fumer ou d'écrire de façon très correcte avec un porte-plume et même de conduire une automobile. Un mutilé du pied peut lui aussi conduire une automobile tout comme l'amputé de la jambe peut enfourcher une bicyclette et rouler ou monter les marches d'un escalier deux à deux.

Notes :
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 126,3 m.
1 + 13 cartons en espagnol. (Pas de carton titre ni intertitres sur la bobine N-AN).
D’après les sources écrites (le Répertoire alphabétique des films), le titre en français est « Les membres artificiels ». Les comptes rendus de tournage eux intitulent les prises "Bras artificiel du mutilé" et "Bras et jambes articulés".
Film n° 636 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
Comptes rendus de tournage n° 976, 996 et 1039 de Louis Chaix les 20/11/1917 et 24/01/1917 à Levallois-Perret.