Les nuits de l'Armée 1954".

Les troisièmes nuits de l'armée se sont déroulées pendant 15 jours au Vélodrome d'Hiver ; elles ont pour but de présenter l'armée à la population. Elles réunissent près de 4 000 participants, cadres de carrière et appelés du contingent, appartenant à toutes les armes ; elles sont inaugurées par le président de la République René Coty et par le ministre de la Défense nationale, le général Koenig.
Cette année 1954, la population française a pu voir et entendre, dans l'ordre d'apparition : les enfants de troupe de l'Ecole militaire enfantine Hériot et leur fanfare ; un exercice de rapidité dans le montage d'une passerelle flottante par les sapeurs du génie ; de la gymnastique au sol par les athlètes de l'Ecole nationale d'entraînement physique et militaire d'Antibes (ENEPMA) ; le peloton cynophile de la Gendarmerie nationale (concours de vitesse sur parcours d'obstacles) ; la fanfare de la Légion étrangère ; un concours de montage rapide, en situation opérationnelle, de canon de 75 mm par 2 équipes de parachutistes ; un carrousel par la fanfare à cheval de la Garde républicaine ; un bagad des mousses de la Marine nationale ; des chants de l'Ecole des apprentis mécaniciens de la flotte de Saint-Mandrier ; la nouba du 13e Régiment de tirailleurs algériens ; une présentation de la vie dans le désert par des méharistes sur des dromadaires ; un concours de vitesse dans le remontage de jeep par 4 équipes ; la fanfare et la fantasia des spahis algériens ; la finale du championnat de France par équipe de parcours du combattant ; des cascades et de la voltige par l'escadron motocycliste de la Garde républicaine ; le carrousel du Cadre noir ; la fanfare et le défilé des troupes du 1er Régiment d'infanterie (RI) et une reconstitution historique des différentes époques (Louis XV, napoléonienne et Grande Guerre) par le 1er RI ; une aubade [sic] de 2000 musiciens, interprétant "la Madelon, "les dragons de Noailles" et "La Marseillaise", a clos la cérémonie."
La mise en scène du spectacle est assurée par Serge de Poligny. Le texte de présentation est de Gaston Bonheur.