reportage

Les principaux monuments de Phnom Penh : entre modernité et tradition.

Photographe(s) : Henri Gahéry


Reportage proposant un aperçu de l’identité urbaine de Phnom Penh en juillet 1952, marquée par la coexistence de l’héritage khmer et des influences architecturales de la colonisation française.

Entre modernisme et tradition, Phnom Penh possède de nombreux édifices historiques où l’influence khmère prédomine sur les monuments sacrés et royaux, au Wat Phnom, ainsi qu’au Palais royal, vaste complexe réunissant des pavillons comme celui du Clair de lune et la salle du trône dont la flèche culmine à 59 mètres de hauteur. Une maison flottante sur le Mékong confirme le lien entre le nouveau et l’ancien.
L’influence architecturale coloniale française est également marquée par plusieurs réalisations datant du début du XXe siècle : le petit marché datant de 1915 et d’autres œuvres des années 1930 aux styles Art Déco, comme le grand marché couvert, l’hôtel Le Royal, le stade Lambert, la gare et la bibliothèque.
D’autres lieux symboliques témoignent de la présence française au Cambodge avec la stèle réalisée en l’honneur du pacte franco-siamois de 1907, ainsi que le monument aux morts de la Première Guerre mondiale, présentant un soldat français aux côté d’un soldat cambodgien. L’église du Sacré-Cœur, détruite durant la révolution khmère, constituait l’une des présences catholiques visibles dans une ville dominée par la religion bouddhiste et ses nombreux symboles.

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