Un groupe d’officiers visite un vaste atelier où sont fabriqués des leurres : canons en bois, faux troncs d’arbres... destinés à tromper l’ennemi. Dans une tranchée, une fausse paroi peut dissimuler l’entrée d’un abri. Pour les premières lignes, des soldats réalisent des taupinières dissimulant les cloches de guetteur, et des pieux abritant des périscopes. Un sculpteur professionnel, Max Blondat, présente deux « cadavres » blindés, utilisables comme postes d’écoute.

Description détaillée :

Un atelier installé dans le cirque de Châlons-sur-Marne (1) ; fabrication de canons en bois. Un groupe d' officiers examinent un faux tronc d' arbre en toile et en bois.

Carton : "Dans la tranchée".
Extrémité d'une tranchée ; porte camouflée d' un abri. Elle s'ouvre faisant apparaitre un officier qui en sort.

Carton : "En première ligne".
Boyau et réseau de barbelés au milieu d' un taillis épais.

Carton : "Les taupinières".
Un soldat du service de camouflage manipule une cloche de guetteur en bois et la recouvre d'un treillage métallique. Il cloue le treillage autour de la cloche puis le recouvre de petits morceaux d'étoffe. L'ensemble est camouflé avec des liens de raphias puis recouvert de peinture.

Carton : "Le réseau".
Un soldat vu de dos déambule dans une tranchée dont le parapet est recouvert de barbelés.

Carton : "Les différentes transformations du piquet de tranchées"
Des soldats peignent des piquets en plein-air. Mains travaillant sur un faux piquet, en réalité un périscope de tranchée. Vue sur un autre piquet.

Carton : "Après un combat".
Deux faux cadavres français en place dans des broussailles.

Carton : "Là encore..."
Soldat du service de camouflage travaillant sur un faux cadavre placé sur une sellette de peintre. Ce faux cadavre est en réalité un poste d'observation que l'on occupe en se glissant dessous.

Notes :
Métrage d'origine 145 m ; métrage conservé 109 m.
1+8 cartons en français, le titre manque.
4e Armée.
Dist. Gaumont.
Film n° 359 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.

(1) Le cirque de Châlons-sur-Marne est reconnnaissable au parapet en bois entourant les gradins et à la forme de la base des fermes métalliques supportant la toiture. Il ne s'agit pas du cirque d'Amiens, comme il est mentionné dans un documentaire sur le camouflage disponible sur le site de l'INA (le cirque d'Amiens est plus vaste, avec des fenêtres carrées entourées de moulures sur tout le pourtour des gradins et la forme des fermes métalliques est différente).
Les tournages en plein air ont vraisemblablement été effectués à Châlons-sur-Marne car les objets montrés sont également visibles dans la première séquence, tournée au cirque (fausses mottes de terre, faux cadavre).
Voir photos SPA 8 J 664 et 665, d'avril 1916. Voir également photo SPA 23 V 788, de mai 2016.