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Loos (Pas-de-Calais). La Carrière. En bas, entrée des cagnas construites par le Génie.. Au fond, pylônes du puits 15. [légende d'origine]

Photographe(s) : Emmanuel Mas



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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9X12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 1 S 34
Date de début 24/11/1915
Date de fin 24/11/1915
Photographe(s) Emmanuel Mas -
Lieu(x) Nord-Pas-de-Calais - Pas-de-Calais - Loos -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Emmanuel Mas/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Premières lignes dans la région de Lens, novembre 1915.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Dans le camp d'aviation de Bruay-la-Buissière, un obus de 340 éclate non loin de l'abreuvoir des chevaux d'artillerie. Le 26 novembre, une prise d'armes se déroule dans le camp. Le général Lefèvre, commandant la 18e division d'infanterie (18e DI) remet la croix d'officier de la Légion d'honneur au colonel du 32e régiment de tirailleurs (32e RT).
Le lieu dit "Le Maroc" et le village de Loos sont reliés par un boyau. Dans les tranchées de "L'entente cordiale", du matériel anglais est resté près d'un poste d'écoute situé à 20 mètres des lignes allemandes. La cagna du capitaine Brusley est creusée à 3m50 dans le sol. Les premières lignes françaises sont établies entre la carrière et le four à chaux. Le quartier général de l'état-major réunit le général Lancremon, le capitaine Perrault, le chef de bataillon Berthelon et le médecin principal de 1re classe Rigolet. Le long du boyau principal, des tombes ont été creusées.

La ville de Bully-Grenay, où un soldat est enterré, offre une panorama sur les lignes allemandes (fosses 11 et 11bis). Au lieu dit "Les Brebis", au nord de la ville, est organisée une distribution sur la place de l'église.

Sur quelques kilomètres au sud, l'éperon du plateau de Notre-Dame-de-Lorette permet d'observer l'entrée du village d'Albain-Saint-Nazaire (cote 165) et les maisons près de l'église. Le village est le point de départ de l'attaque du 9 mai 1915. Les troupes alliées peuvent apercevoir les anciens boyaux et les premières lignes allemandes. Près du cimetière, l'église est en ruines. Le curé du village, sous la conduite du maire et d'un gendarme, recherche des valeurs enfouies dans le jardin du presbytère.
Les villages de Bully-Grenay, Aix Noulette et Liévin et le bois en Hache, sont visibles du panorama de l'éperon de Notre-Dame-de-Lorette, près du boyau Laparde.

Deux kilomètres à l'est, la commune de Souchez, près de Givenchy, est dévastée par les bombardements. Près du village, le château de Carleul, entouré des arbres du parc, est complètement détruit.

Le caporal Surruguet basé au Bois des Alleux, au nord du Mont- Saint-Eloi, est un volontaire enrôlé à l'âge de 76 ans.

Photos du reportage(93)