[Présentation de la tenue de haute altitude du pilote de chasse].

Pour le vol en haute altitude, afin de supprimer les troubles dus à l'altitude et permettre d'alimenter le pilote en oxygène, le pilote d'un avion Mirage III revêt un équipement spécial comprenant une combinaison (contenant une vessie intérieure) qui protège tout le corps, un casque en 3 parties (équipement radio, casque anti-choc et visière de protection), un pantalon anti-gravitation et un survêtement de cuir blanc.
Avant le vol, la combinaison puis l'équipement radio sont testés.

[Sauvetage d'un naufragé par un hélicoptère].

Un exercice de sauvetage d'un naufragé par hélicoptère est organisé au-dessus de la Méditerranée. La Base aéronavale de Saint-Mandrier apprend qu'un avion vient de tomber en mer : aussitôt un hélicoptère Piasecki HUP Retriever, maintenu en état d'alerte, décolle. Sur les lieux, il survole le pilote naufragé ; un plongeur descend de l'appareil puis amarre le pilote qui est hélitreuillé. Ce sauvetage prouve "s'il en était besoin, l'efficacité [de l'hélicoptère] dans de telles missions".

[Tradition méhariste à Tamanrasset].

Avant son retour à Tamanrasset, le 2e peloton de la compagnie méhariste du Tidikelt-Hoggar respecte la tradition : il est présenté au lieutenant-colonel Aveline, commandant la compagnie, qui donne ses instructions au chef du peloton au cours d'un thé. L'unité entre alors dans Tamanrasset, "dans un ordre impeccable" souligne le commentaire, avant que le colonel commandant le secteur passe en revue les méharistes en grande tenue de parade.

[Exercice d'escalade de la 27e DIA (Division d'infanterie alpine) dans le Hoggar].

Le massif du Hoggar offre aux chasseurs alpins de la 27e DIA un terrain d'entraînement : après un passage à l'ermitage de l'Assekrem, ils escaladent l'As Saouiman avant de descendre en rappel. Les prises de vue mettent particulièrement en valeur le "cadre majestueux " du Hoggar.
L'exercice terminé, ils se rendent auprès du monument érigé en souvenir du père de Foucauld, à Tamanrasset.

[Retour de la dépouille du maréchal Lyautey en France].

La dépouille du maréchal Lyautey est rapatriée du Maroc vers la France. A Casablanca, le cercueil du maréchal Lyautey est embarqué sur le croiseur "Colbert". Soutenu par une musique à caractère religieux qui invite au recueillement, le commentaire relie l'action de Lyautey au contexte de la décolonisation : en effet, il rapporte un propos, qualifié de "prophétique", du maréchal, cité par le général De Gaulle : "Il y a lieu de prévoir qu'en temps plus ou moins lointain, l'Afrique du Nord, évoluée, vivant de sa vie autonome, se détachera de la métropole. Il faut qu'à ce moment là, et ce doit être le but suprême de toute notre politique, cette séparation se fasse sans douleur et que les Africains continuent toujours de se tourner vers la France". Enfin, à Paris, pour une nuit, la dépouille est exposée et honorée sous l'Arc de triomphe puis transférée aux Invalides le lendemain.