[Pentathlon militaire international].

Les délégations de 12 pays participent au pentathlon militaire international en juillet 1961. Après une prise d'armes inaugurale devant le château de Vincennes, pendant laquelle le général Delfino salue l'ensemble des équipes, les épreuves peuvent commencer : le tir au stand de Versailles, le parcours du combattant à Vincennes, le lancer de grenade, le concours de natation avec obstacles au bassin olympique des Tourelles à Paris et le cross-country remporté par le Belge Cons, félicité par Alain Mimoun. Au palmarès général, la Suède se classe à la première place, la France à la troisième. Le général Delfino et le colonel Debrus remettent les récompenses.

[Pierre Messmer pose la première pierre de l'Ecole navale]. (TCIN : 00 : 08 : 43 / TCOUT : 00 : 10 : 38).

Accompagné de l'amiral Cabanier, chef d'état-major de la Marine, et de Raymond Triboulet, ministre des Anciens combattants, Pierre Messmer, ministre des Armées, pose la première pierre de l'Ecole navale, implantée à Lanvéoc-Poulmic près de Brest. Auparavant, il se fait présenter les professeurs et reçoit les honneurs d'un détachement de marins.
Dans l'après-midi, sur le cours Dajot à Brest, il inaugure le monument érigé à la mémoire de l'équipage disparu du sous-marin "Narval". Un défilé clôture cette cérémonie.

[Troupes françaises à Bizerte].

Les troupes aéroportées françaises occupent la ville de Bizerte, suite à une manifestation tunisienne qui a dégénéré, d'après le commentaire. Des combats sporadiques indiquent que la tension est toujours vive ; de nombreux dégâts sont à déplorer : carcasses de véhicules sur le bord des routes, impacts d'obus sur les devantures des magasins, etc. Le retour à l'ordre est marqué par des contrôles de véhicules ainsi que l'exposition des armes saisies dans un hangar. La dernière image, un soldat français sympathisant avec des Tunisiens, illustre les derniers mots du commentaire : "l'atmosphère, dès maintenant, apparaît plus détendue".
Concernant le dernier reportage, le commentateur utilise des formules plutôt floues quand il évoque les évènements de juillet 1961 : "Bizerte a connu des heures dramatiques", "bataille qui reste encore incompréhensible". Il s'agit en fait d'un coup de force décidé par le président tunisien Bourguiba pour récupérer la base française de Bizerte ; face à l'attaque, 7 000 parachutistes débarquaient. Le reportage ne mentionne également pas le bilan des pertes : 24 Français tués, une centaine de blessés, 700 Tunisiens tués, 1 200 blessés.