[Présentation de l'avion Bréguet Atlantic à Toulouse].

Le 3 novembre 1961, sur la Base aérienne de Toulouse, le nouvel avion Bréguet Atlantic, destiné à la reconnaissance en haute mer et à la lutte anti-sous-marine, est présenté à Pierre Messmer, ministre des Armées. A son arrivée, le ministre est accueilli par un détachement d'honneur de l'armée de l'Air, puis il se dirige vers un hangar où il assiste à un discours d'inauguration. Son épouse baptise ensuite le premier exemplaire de l'avion qui décolle et évolue en altitude. Le commentateur insiste sur la coopération internationale de sociétés belge, allemande et néerlandaise, avec la société française Bréguet, qui a permis la mise en service de cet appareil.

[Nettoyage de l'escorteur "Forbin" à Brest].

Après un séjour prolongé en mer, l'escorteur d'escadre "Forbin" est remorqué dans le bassin de radoub de l'arsenal de Brest. En effet, une couche d'algues et de coquillages s'est jour après jour déposée sur les parties immergées du navire. Fermé par des portes étanches, le bassin est asséché ; les techniciens commencent à travailler : grattage et décapage de la coque, remplacement ou réparations des pièces endommagées, peinture de la coque. Remis à neuf, le "Forbin" quitte le bassin.

[Ecole des pilotes de jets à la Base aérienne 115 d'Orange].

Les futurs pilotes de chasse de l'armée de l'Air perfectionnent leur pilotage sur la Base aérienne 115 d'Orange. Les stagiaires reçoivent d'abord un enseignement théorique (simulateur de vol, maquettes, cours au tableau noir), puis pratique sur des avions Fouga Magister CM-170 biplaces : plusieurs appareils décollent puis volent en formation.

[Ravitaillement par mer d'un phare en Algérie].

Isolé sur la côte de Kabylie, entre Bougie et Alger, le phare de Sigli est ravitaillé par un bâtiment de débarquement LCM (Landing craft material). La côte étant dangereuse, un canot pneumatique va et vient entre la LCM et le rivage. Les canons de l'escorteur côtier "Le Frondeur" protègent l'opération.

[Village d'enfants et centre social de Guynemer].

A 2 km de Tizi Ouzou est construit un centre social et un village d'enfants dont la capacité d'accueil est de 80 orphelins. Le dispensaire est déjà mis en place et organise des visites médicales. Les jeunes garçons s'initient au travail du bois dans l'atelier de menuiserie tandis que les filles découvrent "l'art difficile de la ménagère", à savoir le tricot, le repassage, la couture et la cuisine. La salle de classe accueille déjà de nombreux enfants qui trouvent ici "les conditions d'une vie normale".