[Premier bataillon de marins-pompiers à Marseille].

Basé à Marseille, le premier bataillon de marins-pompiers de la Marine nationale intervient aussi bien en mer que sur terre. En mer, les marins utilisent un bateau-pompe, muni de 4 lances à poste fixe ; lors d'un exercice incendie sur un escorteur désaffecté, ils maîtrisent un feu de mazout et d'essence déclenché artificiellement. Sur terre, ils procèdent au déploiement d'une grande échelle de 45 mètres, équipée d'un ascenseur. Sur une musique de jazz, le commentaire insiste particulièrement sur la rapidité d'exécution (l'incendie sur l'escorteur est circonscrit en moins de 2 minutes) de ce "bataillon d'élite".

[Missile AS-30].

Réalisé par la société Nord-Aviation, le missile AS-30 est destiné à équiper les avions de combat et de reconnaissance pour la destruction des objectifs au sol ou en mer. Il contient une charge explosive de 250 kilos ; il est propulsé par deux réacteurs à poudre. Son mode de guidage est la télécommande à vue avec transmission radio.

[Missile Matra R-530].

Le missile Matra R-530 est un missile air-air, destiné à armer l'avion Mirage III C. Il atteint la vitesse de Mach 3 avec une portée de 40 kilomètres. Il existe en deux versions : l'une à autodirecteur électromagnétique, l'autre à autodirecteur infrarouge.

[Ecole de spécialisation de l'aviation légère de l'armée de Terre (ESALAT) de Dax].

Installée à Dax en 1957, L'ESALAT forme les officiers observateurs ainsi que les pilotes d'avions et d'hélicoptères légers. Devant un avion Nord-3202, un instructeur explique à un groupe d'élèves le fonctionnement du moteur. Les élèves se livrent à des exercices de décollages, d'atterrissages et de "Touch and Go" (atterrissage et décollage immédiatement après). Le même principe (un moniteur pour un groupe d'élèves) est appliqué aux futurs pilotes d'hélicoptères. Ceux-ci apprennent différents types de vol : le vol stationnaire, le vol de précision (se poser sur la plate-forme d'un camion en marche), le vol à basse altitude et le vol en formation.

[Expérimentations sur un rat au Centre d'études et de recherches médicales aéronautiques (CERMA)].

Le CERMA étudie les réactions du rat en prévision de voyages spatiaux dans la fusée Véronique. Le rat est anesthésié et tondu ; après un forage de sa boîte crânienne réalisé au moyen d'une fraise de dentiste, une électrode est glissée dans le tronc cérébral. Quelques jours après, le rat, rétabli, muni d'un vêtement de contention, est soumis à quelques expériences qui le mettent dans les conditions exactes de son vol spatial : tests de stabilité (mise sur une plate-forme mobile qui tourne et gîte) et de résistance à la force centrifuge.
Le but de ces entraînements est d'envoyer le rat, dans une fusée Véronique, à 110 kilomètres d'altitude et d'étudier son comportement nerveux et physiologique.
Les images des 2 reportages consacrés aux missiles, uniquement filmés dans les usines d'armement, ne font qu'illustrer un commentaire technique très détaillé.