Centre d'études pratiques du combat de nuit de Montauban".

A Montauban s'est installé le Centre d'études pratiques du combat de nuit ( C.E.P.C.N ). Cet organisme interarmes a pour mission l'étude des méthodes de tirs la nuit. Les soldats de l'infanterie et de l'arme blindée apprennent à se servir des radars à infra-rouges tel que le "Rasura" ainsi qu'un appareil de visée à infra-rouges. Durant cet entraînement, un char est détruit en pleine nuit par deux fantassins. Le CEPCN est formé de trois groupes d'instruction : "médico-physiologique" , "électronique matériel" et "tirs de nuit".

"Championnat de France militaire de cyclisme sur route".

La commémoration du quatre-vingtième anniversaire du cyclisme dans l'armée coïncide avec le championnat de France militaire de cyclisme sur route. Les concurrents débarquent leurs vélos, les vérifient avant de prendre le départ pour une course de 175 kilomètres sur un circuit reliant Bordeaux à Libourne. Les concurrents entourés d'autos et de motos et de spectateurs traversent une petite ville et passent le pont de la Dordogne à Libourne. Le vainqueur Bayssiere arrive seul, suivi par Samyn du 49e R.I de Lille qui, après un sprint final, s'adjuge la seconde place.

"Triomphe 1965 de Saint-Cyr Coëtquidan".

La promotion de l'Ecole militaire interarmes portant le nom du "sous-lieutenant André Zirnheld" est baptisée au soir du 23 juillet. La promotion défile de nuit, puis elle assiste le surlendemain à la cérémonie religieuse qui est présentée par la promotion "serment de 1914" de l'Ecole spéciale militaire. L'office se déroule en pleine nature parmi la foule venue en nombre pour l'occasion. Des démonstrations leurs sont présentées : atterrissage de parachutistes sur la place Kleber, carrousel à cheval, à moto et gymnastique ainsi que des reconstitutions historiques. Le baptême de la nouvelle promotion de l'Ecole spéciale militaire est présidée par le ministre des Armées, Pierre Messmer. La bataille d'Austerlitz est reconstituée en costumes d'époques et l'on confie alors le drapeau à la promotion "Corse et Provence".

"Tirs de missiles Hawk au Centre d'essais des Landes".

Non loin de la forêt des Landes, en bordure de mer, le missile Hawk est placé en hauteur sur sa rampe de lancement. Le missile est piloté par une station de contrôle et de quatre grandes antennes radars tournantes. Un ballon sonde est lancé dans le ciel pour des tests anémomètriques ; plusieurs tirs se succèdent. Cette arme peut se diriger seule sur l'objectif grâce à "un guidage radar semi-actif".