Le pont "Bailey"".

A Angers, parmi les anciennes bâtisses et le château, est située l'Ecole d'application du génie. C'est cette école qui se trouve à l'initiative de la construction d'un pont Bailey à Beaulieu-sur-Layon afin de former les militaires de l'arme. Les éléments du pont sont tout d'abord assemblés puis l'ensemble est poussé "vers la rive d'arrivée au fur et à mesure de la construction" grâce à la présence de rouleaux. Le général commandant l'école coupe le ruban symbolique afin de permettre la mise en service du pont et le passage de véhicules, dont un char AMX poseur de rampes, qui teste la solidité du pont.

"Le missile mer-air "Tartar"".

Le bâtiment "Bouvet" dispose de tourelles doubles de 127 et 57 millimètres anti-aérien ainsi que des radars. Le missile "Tartar" au radar semi-actif est placé sur sa rampe de lancement à l'arrière du bateau, un tir est effectué puis il est suivi à vue au théodolite et grâce aux radars.

" Les manoeuvres "Malinois" et "Mygale"".

C'est au camp de la Courtine, (Creuse) que s'est déroulée la manoeuvre "Malinois" ; cette opération rassemblait le 9e Régiment de chasseurs parachutistes, le 17e Régiment du génie aéroporté, le peloton du groupe de transport 513 formant la 20e Brigade parachutiste appartenant à la 11e Division légère d'intervention. La manoeuvre a pour but la préparation des troupes " à la conduite et à l'exécution du combat en imbrication". Depuis le quartier général de l'opération, l'état-major étudie le plan d'action sur des cartes. Les militaires se postent en embuscade dans les bois et font feu sur un véhicule circulant sur une route.
Le colonel Bigeard arrive sur les lieux pour diriger la manoeuvre "Mygale" et prend place dans un hélicoptère du groupe d'aviation légère de la 11e Division afin d'effectuer une reconnaissance du terrain. Les soldats sont postés aux bords des routes, arrêtent une jeep avant son passage sur un pont, un avion survole la campagne et des blindés légers sont utilisés. Les soldats ont installé leurs tentes pour constituer un camp dans les bois, ils camouflent les ambulances, les jeeps avec des branchages et prennent leurs ordres par transmission. Les soldats manipulent une mine et préparent la destruction d'un pont. Le 3e Régiment parachutiste d'infanterie de marine, l'escadron du 1er Régiment de hussards parachutistes rejoignent l'opération. Les soldats avancent à travers les bois et champs, une jeep est profondément embourbée. Un escadron du 3e chasseurs et une batterie du 35e Régiment d'artillerie parachutiste poursuivent la manoeuvre tandis que la compagnie du 57e Régiment d'infanterie de Bordeaux soutient les parachutistes.