Le Génie de l'Air".

Le 15e Régiment du génie de l'air, spécialisé dans la construction de pistes aériennes, a la mission de construire un parking pour avions de 30 000 mètres carrés et de 2 bretelles d'accès à la piste d'envol. Pour ce faire, l'emploi de machines et de personnels qualifiés est primordial.
Les topographes font des relevés précis du terrain et contrôlent en permanence les points de niveaux. Les engins de terrassement déplacent 130 000 mètres cubes de matériaux divers (terre et pierres) qui seront extraits, transportés et compactés par des rouleaux à pieds de moutons ; une décapeuse prélève les matériaux qu'elle replace par couches successives sur les endroits à niveler. Les bulldozers sont chargés de tasser la terre, grâce à des rouleaux de 50 tonnes. La durée totale prévue du chantier est de 6 mois.

"Hélicoptères et incendie de forêt".

Quand un départ de feu est signalé, le préfet de la région de défense est prévenu par l'unité de la Protection civile du département concerné (en l'occurence la Lozère). L'officier supérieur de l'armée de l'Air ordonne le décollage des hélicoptères du commando de pompiers.
Dans un premier temps, le commando gagne la zone d'embarquement du matériel, où sera fait un briefing complet sur la mission à remplir. L'eau est chargée dans des citernes souples de 500 litres qui sont amarrées aux hélicoptères par des filets.
Ensuite, les hommes embarquent et se rendent au plus près du sinistre. Si les hélicoptères ne peuvent pas se poser, les hommes descendent en rappel et le matériel est posé (et non largué).
L'utilisation de l'hélicoptère dans l'intervention sur des feux de forêt permet de projeter les hommes et le matériel rapidement à proximité du foyer, ce qui donne un meilleur résultat.

"Images d'Epinal".

Les images d'Epinal ont une réputation internationale mais peu en connaissent le processus de fabrication.
Le dessin des figures est la première étape ; un dessinateur reproduit le sujet en noir et blanc sur une feuille de papier. Ensuite, une planche d'impression est gravée aux ciseaux à bois sur un bloc de poirier ; ce procédé, appelé xylographie, est connu en France depuis le XVIIe siècle.
La planche obtenue est testée à l'atelier d'imprimerie, où elle est encrée et calée sous presse ; le résultat sort sur une feuille de papier. A l'aide de pochoirs, cette feuille est mise en couleurs.
Pour le coloriage à plus grande échelle, les ouvriers découpent dans une fine feuille de métal les formes qui, sur le papier, devront avoir la même couleur ; ces pochoirs sont ensuite calés sur des machines équipées de brosses qui appliquent les couleurs.
Les feuilles, sèches, sont rassemblées, encollées et prêtes à être reliées.
Les ateliers d'Epinal font aussi de la gravure sur tissus.