VIDÉO
Magazine des Armées 68/1.
La campagne de Grenoble".
L'Armée française, et plus particulièrement les chasseurs alpins de la 27e Brigade alpine (27e BA), a été mise à contribution pour la préparation des Xe Jeux olympiques d'hiver, qui se déroulent dans les Alpes iséroises (Chamrousse et Saint-Nizier-de-Moucherotte près de Grenoble).
La France s'illustre dès le début de sa participation avec les deux premières places dans la descente obtenues par Jean-Claude Killy (1er) et Guy Périllat (2e).
La gendarmerie a en charge la circulation, elle dirige les spectateurs vers les sites. Cependant, un service de cars a été spécialement affrété pour amener les gens près des pistes où se déroulent les épreuves, en raison des conditions climatiques et du trafic routier intense. Beaucoup de spectateurs sont venus voir Jean-Claude Killy, que sa performance a élevé au rang de vedette ; il doit sacrifier au rituel du bain de foule chaque fois qu'il se montre en public.
Les chasseurs alpins ont reçu la mission de préparer et d'entretenir les infrastructures, notamment la piste de bobsleigh. Pour ce faire, ils acheminent, sur les conseils de spécialistes autrichiens, des pains de glace qu'ils broient et qu'ils appliquent sur les parois, le froid les congelant aussitôt. Le soleil fait toutefois fondre l'agrégat qui doit être protégé (par un système interne de congélation ou par un mur de bâches) ou refait pour maintenir un glissant parfait. Les chutes de neige risquant de reporter les épreuves, les chasseurs dégagent la piste à la pelle.
Les antennes chirurgicales sont présentes sur tous les sites pour permettre une évacuation des blessés et surtout une intervention rapide si nécessaire. Ces antennes sont équipées de salles d'opération pouvant immédiatement être mises en oeuvre.
Le damage des pistes de descente à Chamrousse et du tremplin pour le saut à ski à Saint-Nizier-de-Moucherotte échoit également aux chasseurs alpins qui s'acquittent de cette tâche à pied, pour tasser la neige fraîche, et à ski pour en lisser la surface. En tout, 450 "gradés et chasseurs" travaillent à la maintenance des pistes. Les communications ont été confiées aux compagnies de transmissions de la 27e BA.
Les militaires, s'ils interviennent pour la bonne marche des infrastructures, sont aussi présents au niveau sportif. L'équipe française de biathlon est essentiellement composée de douaniers et de soldats des troupes alpines qui sont spécialistes du ski et du tir.
Enfin, la Gendarmerie, avec ses moyens héliportés, est chargée des évacuations sanitaires en cas d'accident grave.
Les Xe Jeux olympiques d'hiver ont été une réussite grâce, en partie, au soutien des forces armées qui sont très présentes au cours de la cérémonie de clôture.
L'Armée française, et plus particulièrement les chasseurs alpins de la 27e Brigade alpine (27e BA), a été mise à contribution pour la préparation des Xe Jeux olympiques d'hiver, qui se déroulent dans les Alpes iséroises (Chamrousse et Saint-Nizier-de-Moucherotte près de Grenoble).
La France s'illustre dès le début de sa participation avec les deux premières places dans la descente obtenues par Jean-Claude Killy (1er) et Guy Périllat (2e).
La gendarmerie a en charge la circulation, elle dirige les spectateurs vers les sites. Cependant, un service de cars a été spécialement affrété pour amener les gens près des pistes où se déroulent les épreuves, en raison des conditions climatiques et du trafic routier intense. Beaucoup de spectateurs sont venus voir Jean-Claude Killy, que sa performance a élevé au rang de vedette ; il doit sacrifier au rituel du bain de foule chaque fois qu'il se montre en public.
Les chasseurs alpins ont reçu la mission de préparer et d'entretenir les infrastructures, notamment la piste de bobsleigh. Pour ce faire, ils acheminent, sur les conseils de spécialistes autrichiens, des pains de glace qu'ils broient et qu'ils appliquent sur les parois, le froid les congelant aussitôt. Le soleil fait toutefois fondre l'agrégat qui doit être protégé (par un système interne de congélation ou par un mur de bâches) ou refait pour maintenir un glissant parfait. Les chutes de neige risquant de reporter les épreuves, les chasseurs dégagent la piste à la pelle.
Les antennes chirurgicales sont présentes sur tous les sites pour permettre une évacuation des blessés et surtout une intervention rapide si nécessaire. Ces antennes sont équipées de salles d'opération pouvant immédiatement être mises en oeuvre.
Le damage des pistes de descente à Chamrousse et du tremplin pour le saut à ski à Saint-Nizier-de-Moucherotte échoit également aux chasseurs alpins qui s'acquittent de cette tâche à pied, pour tasser la neige fraîche, et à ski pour en lisser la surface. En tout, 450 "gradés et chasseurs" travaillent à la maintenance des pistes. Les communications ont été confiées aux compagnies de transmissions de la 27e BA.
Les militaires, s'ils interviennent pour la bonne marche des infrastructures, sont aussi présents au niveau sportif. L'équipe française de biathlon est essentiellement composée de douaniers et de soldats des troupes alpines qui sont spécialistes du ski et du tir.
Enfin, la Gendarmerie, avec ses moyens héliportés, est chargée des évacuations sanitaires en cas d'accident grave.
Les Xe Jeux olympiques d'hiver ont été une réussite grâce, en partie, au soutien des forces armées qui sont très présentes au cours de la cérémonie de clôture.
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Générique du film
Réalisateur | Michel Leblanc - |
---|---|
Genre | Non |
Lieu(x) | Alpe d'Huez (L') - Alpes - Grenoble - Saint-Nizier-de-Moucherotte - |
Personnes représentées | Killy, Jean-Claude - Périllat, Guy |
Informations
Référence | SCA 457 |
---|---|
Durée | 00:19:27 |
Date de réalisation | 10/06/1968 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Couleur |
Typologie | Non |
Origine | ECA Etablissement cinématographique des armées |
Domaine public | Non |