Les nuits de l'armée 1953, une des fêtes traditionnelles de la capitale, sont une occasion pour l'armée française de présenter en spectacle ses composantes aux 100 000 spectateurs venus y assister.
Le public a ainsi pu voir de nombreux défilés, exercices ou fanfares : la fanfare des troupes coloniales de Fréjus, présentant les soldats de l'Union Française ; les athlètes de l'Ecole nationale d'entraînement physique et militaire d'Antibes (ENEPMA) ; un exercice commando monté par les parachutistes coloniaux de la 1re demi-brigade ; les évolutions des chiens d'un peloton cynophile de la Gendarmerie nationale ; un carrousel de jeeps et de motos de l'arme du Train ; un ballet de sémaphores et un chant par les mousses de la Marine nationale ; la fanfare des chasseurs alpins du plateau des Glières ; une reconstitution historique des tambours de la Garde de Napoléon 1er, par la musique de la Garde républicaine ; un exercice de montage et d'utilisation d'artillerie anti-aérienne, suivis de la "Valse des canons" (mouvements simultanés de canons sur un air de valse) ; un exercice de gymnastique par les athlètes de la Garde républicaine ; une démonstration, dans le noir, de jonglage avec des massues luminescentes, par les athlètes de l'ENEPMA ; une présentation de la fanfare des spahis algériens, suivie d'une fantasia ; une interprétation de la "Marseillaise" par 2 000 musiciens.
La bande son est de mauvaise qualité, due à une prise en son direct au cours de l'événement ; il y a des interférences sur la musique interprétée par les fanfares et le bruit de la foule.