Les grands itinéraires aériens sont sillonés sans cesse par des avions de toutes catégories, de toutes nationalités ; un réseau international de sécurité aérienne a été créé en vue de détecter, suivre et situer chaque avion dans l'espace aérien. L'armée de l'Air, l'aviation militaire et la Marine nationale françaises collaborent à cette organisation internationale, chargée d'aider les égarés et de repêcher les naufragés. Chaque avion est tenu à fournir ses éléments de navigation pour avoir, par le contrôle, sa position exacte.

L'organisation-modèle de la France en Méditerranée est présentée par l'intermédiaire d'un exemple de sauvetage en mer d'un avion de transport Goélan, privé de moteur et qui doit se poser en mer. Les moyens de repérage puis de sauvetage aéromaritimes sont mis en place en moins de 20 minutes : un avion, un hydravion et une vedette effectuent une manoeuvre de ratissage sur les lieux présumés du naufrage. La position de chute du Goélan est calculé par les contrôleurs de la salle de contrôle, qui la retransmettent à l'hydravion et à la navette qui, elle, se charge de récupérer les naufragés. Les trois heures qui se sont écoulées entre la réception du S.O.S. et la montée à bord de la vedette des naufragés illustrent la parfaite organisation du sauvetage en mer, la coordination minutieuse de tous les moyens de repérage et un entraînement sévère du personnel.

Une sélection d'extraits musicaux : Moussorgsky, Ravel, Tchaïkowsky, Brahms, Smetarra, Dvorjak et Weber sert à illustrer ce magazine (cf. le dossier de production).
Lieux de tournage : Méditerranée, Aix-en-Provence, Saint-Mandrier-sur-Mer, Marignane, Corse.