A l’intérieur d’un atelier de la PFOD (plateforme opérationnelle désert) de Gao où réside en garnison le GTIA Alpha (groupement tactique interarmées), les mécaniciens effectuent une maintenance en condition opérationnelle sur trois hélicoptères Caïman NH-90 du 1er RHC. L’un d’entre eux s’occupe du système du rotor anticouple tandis qu’une autre remonte un damper (dispositif de rondelles de caoutchouc disposé autour de l’axe porte pale, permettant à l’hélicoptère de se mouvoir verticalement) au niveau du rotor principal. L’appareil est ensuite manœuvré au moyen d’un tracteur d’avion MB-20. Après cette manœuvre, les mécaniciens ôtent le capot de l’aéronef au moyen d’un treuil, certainement afin d’accéder au moteur. Un brigadier-chef note des informations sur une tablette intégrant les cartes de travail propres à la documentation technique de l'appareil, tandis que ses co-équipiers travaillent sur le rotor anticouple situé à l’arrière. Un d’entre eux, posté dans le cockpit, observe les données affichées sur le tableau de bord. Plans d’illustration à l’extérieur de l’atelier. En retrait du hangar, un hélicoptère Gazelle SA-342 stationne sur le tarmac.
Trois hélicoptères Caïman NH-90 du 1er RHC de l’Alat arment le GTIA Alpha. Une maintenance usuelle est nécessaire toutes les 25 heures de vol, effectuée par une équipe de quatorze mécanicien.