Pour la 7e manoeuvre franco-sénégalaise, la brousse sert de terrain d'exercice pour une guerre fictive grandeur nature.
Le but de l'exercice consiste à rétablir l'intégrité territoriale du Sénégal en tenant compte des accords de défense entre les deux pays alliés. Le scénario initial découpe le territoire sénégalais en plusieurs zones de couleur. Un Etat (orange) conteste les frontières du Sénégal et revendique la région est. Des commandos s'y infiltrent et prennent position dans cette zone. La première phase de l'opération est entièrement sénégalaise, les forces régulières tentant d'arrêter l'infiltration des commandos. La seconde phase voit l'intervention des forces françaises aéroterrestres et amphibies dans le cadre des accords de défense. La base militaire de Tambacounda abrite le PC et le commandement tactique. Sa cellule animation élabore un scénario afin d'amener les Sénégalais à demander des renforts à la France. Les différentes unités françaises qui travaillent sur le terrain avec une partie de l'armée sénégalaise sont constituées du 3e RPIMa, du 23e BIMa, et des CRAP. Ces unités sont équipées principalement d'AML-90, d'AML-60, de VLRA et de véhicules légers. Les Mirage F1 sont également présents dans cette région. L'autre partie des troupes franco-sénégalaises arrive sur des bâtiments amphibies (TCD "Ouragan", CTM, CDIC 9062, LCT Sénégalais) et débarque des VAB, des AMX-10 RC et des VBL. La FAR et plus particulièrement la 11e DP ainsi qu'une partie des commandos marine interviennent alors sur le terrain de la région est. Des hélicoptères Puma et Super Frelon font également partie intégrante de cette manoeuvre. Les principaux responsables de la manoeuvre sont le contre-amiral d'Hauthuille, le général de brigade Champeau pour la France, un général de brigade sénégalais et le colonel Kobe pour le Sénégal. L'exercice se clôture par un défilé militaire à Tambacounda honoré par la venue du chef d'état-major des armées l'amiral Lanxade, du général de division Germanos et du chef d'Etat Sénégalais Abou Diouf. (général Niang, CEMA du Sénégal).

Cassette 1. Début des opérations.