Dans le massif de l'Arlberg et la vallée de Saint-Anton commencent trois jours de manoeuvres auxquelles participent l'armée française, avec les chasseurs alpins, et des détachements américain et britannique. Pour le parti bleu, le but de ces manoeuvres est de défendre l'Arlberg contre un assaillant venu de l'Ouest, le parti vert.
La veille du premier jour, les chasseurs alpins du parti bleu camouflés dans leur tenue blanche construisent des abris dans la neige qui leur permettent de se protéger contre le feu ennemi tandis que la route reliant Bludenz à Innsbruck est minée au moyen d'explosifs. Le déroulement de la manoeuvre est commenté par le général de division Boyer de Latour, commandant les troupes françaises en Autriche, à des observateurs alliés et étrangers.
L'attaque du parti vert commence par la prise du village de Stuben : le parti adverse est repoussé jusqu'au sommet du col de l'Arlberg, son génie fait alors exploser la route du col. L'infanterie du parti vert progresse avec ses mulets. A l'avant, la soupe est réchauffée puis dégustée au poste de combat tandis qu'à l'arrière, la cuisine roulante est utilisée.
La progression du parti vert fait également appel aux parachutistes, aux éclaireurs-skieurs et aux avions de combat Vampire contré par la DCA (Défense conte avions) du parti bleu qui fait intervenir dans la manoeuvre son unité de chars M24 Chaffee préalablement camouflés dans la vallée. Cependant, le parti vert parvient à Saint-Anton où prend position l'artillerie de montagne américaine.
Actualités filmées correspondantes : FFA 11.52.