
VIDÉO
Méhariste chez les Reguibat (1949-1952).
Le lieutenant P. Denis est affecté en Algérie, en octobre 1948. Chef de peloton à la compagnie saharienne portée de la Zousfana à deux reprises (de décembre 1948 au 19 septembre 1949 et du 1er août 1952 à juin 1953), et à la compagnie méhariste de la Saoura de 1949 à 1952, il a filmé ses hommes, leurs missions, leur mode de vie. A travers ce film, c'est surtout un témoignage sur la vie des méharistes que nous livre l'auteur.
Le lieutenant Denis embarque à Marseille pour arriver à Alger en décembre 1948. Il rejoint Colomb-Béchar, le PC de la Compagnie saharienne Zousfana où il est affecté. Il assiste aux cérémonies du cinquantenaire des compagnies sahariennes portées à Ouargla le 30 novembre 1952.
Après une étape au port d'Agadir, il gagne en avion Tindouf, PC de la Compagnie méhariste de la Saoura, à la tête de laquelle il se trouve entre 1949 et 1952. C'est surtout durant cette affectation que le lieutenant Denis filme non seulement ses activités militaires mais aussi le pays traversé, l'architecture, le paysage, la population et son mode de vie.
A Tindouf, après des belles vues de l'oasis et du bordj Laridon, on observe des enfants jouant, des femmes tissant et une chasse à la gazelle dans les environs. En septembre, Denis prend son commandement et nous présente sa compagnie formée de nomades Reguibat et d'Arabes. Petit divertissement avant de partir en mission : une fête donnée par les pensionnaires du bordel militaire de campagne.
Nous suivons ensuite la compagnie méhariste lors d'une mission qui durera trois ans à travers le Sahara. Il s'agit d'établir des contacts avec les nomades et de rendre la justice entre les habitants du désert. Le départ du peloton avec son troupeau de dromadaires a lieu de Tindouf. Lors de cette première étape et de la traversée de l'erg Iguidi, on assiste à la prière et au dressage des chameaux.
Puis c'est l'installation d'un camp à Tiguesmat. On suit alors l'organisation du camp et de la vie qui s'y déroule (exercices militaires et approvisionnement en eau notamment). Lors d'une visite de nomades, ceux-ci offrent un chamelon, qui est tué et dépecé devant nos yeux.
De Tiguesmat, le peloton de méharistes se rend à Chegga pour une importante reconnaissance dans le sud du pays.
En cours de route, nous explorons des tombes préislamiques et actuelles. La compagnie, surprise par la pluie, doit traverser ou contourner de vastes flaques d'eau. Le peloton a droit également à une belle réception chez des nomades Touareg à qui il rend visite. Nous découvrons maintes aspects de la vie des nomades, notamment les coutumes, l'élevage, l'artisanat. Après les dunes de l'erg Iguidi et de l'erg Chech, la caravane traverse une vaste étendue de reg, avant d'arriver à Chegga. Là, s'opère une liaison avec le groupe nomade d'Araouan. Puis la progression du peloton se poursuit dans l'erg Chech de Chegga à Taoudenni. Nous rencontrons les animaux familiers du désert dont la vipère à cornes. Le chef de peloton Denis, passionné d'archéologie s'attarde avec ses hommes dans les étonnantes ruines de Tazadite, de Terhazza et de Tinioulig. Lors de la dernière étape de la compagnie méhariste, la caravane avance longuement sur le reg et arrive enfin à Taoudenni, grande saline saharienne.
Suivent des scènes filmées en couleur qui reprennent des séquences précédentes, et qui donnent l'occasion au général Denis d'ajouter des remarques sur le rôle des méharistes : la connaissance du pays, les activités militaires et les affaires sahariennes.
Film d'amateur tourné par le général P. Denis (alors lieutenant), de sa propre initiative, avec une caméra 9,5 mm, puis sonorisé avec un commentaire de lui-même en 1999. Le commentaire est dense ; les images donnent l'occasion au général d'apporter de nombreux renseignements sur le rôle des méharistes et le mode de vie au désert, ainsi que de faire des rappels historiques sur l'empire colonial.
Certains cartons apparaissent rognés suite au télécinéma.
Le lieutenant Denis embarque à Marseille pour arriver à Alger en décembre 1948. Il rejoint Colomb-Béchar, le PC de la Compagnie saharienne Zousfana où il est affecté. Il assiste aux cérémonies du cinquantenaire des compagnies sahariennes portées à Ouargla le 30 novembre 1952.
Après une étape au port d'Agadir, il gagne en avion Tindouf, PC de la Compagnie méhariste de la Saoura, à la tête de laquelle il se trouve entre 1949 et 1952. C'est surtout durant cette affectation que le lieutenant Denis filme non seulement ses activités militaires mais aussi le pays traversé, l'architecture, le paysage, la population et son mode de vie.
A Tindouf, après des belles vues de l'oasis et du bordj Laridon, on observe des enfants jouant, des femmes tissant et une chasse à la gazelle dans les environs. En septembre, Denis prend son commandement et nous présente sa compagnie formée de nomades Reguibat et d'Arabes. Petit divertissement avant de partir en mission : une fête donnée par les pensionnaires du bordel militaire de campagne.
Nous suivons ensuite la compagnie méhariste lors d'une mission qui durera trois ans à travers le Sahara. Il s'agit d'établir des contacts avec les nomades et de rendre la justice entre les habitants du désert. Le départ du peloton avec son troupeau de dromadaires a lieu de Tindouf. Lors de cette première étape et de la traversée de l'erg Iguidi, on assiste à la prière et au dressage des chameaux.
Puis c'est l'installation d'un camp à Tiguesmat. On suit alors l'organisation du camp et de la vie qui s'y déroule (exercices militaires et approvisionnement en eau notamment). Lors d'une visite de nomades, ceux-ci offrent un chamelon, qui est tué et dépecé devant nos yeux.
De Tiguesmat, le peloton de méharistes se rend à Chegga pour une importante reconnaissance dans le sud du pays.
En cours de route, nous explorons des tombes préislamiques et actuelles. La compagnie, surprise par la pluie, doit traverser ou contourner de vastes flaques d'eau. Le peloton a droit également à une belle réception chez des nomades Touareg à qui il rend visite. Nous découvrons maintes aspects de la vie des nomades, notamment les coutumes, l'élevage, l'artisanat. Après les dunes de l'erg Iguidi et de l'erg Chech, la caravane traverse une vaste étendue de reg, avant d'arriver à Chegga. Là, s'opère une liaison avec le groupe nomade d'Araouan. Puis la progression du peloton se poursuit dans l'erg Chech de Chegga à Taoudenni. Nous rencontrons les animaux familiers du désert dont la vipère à cornes. Le chef de peloton Denis, passionné d'archéologie s'attarde avec ses hommes dans les étonnantes ruines de Tazadite, de Terhazza et de Tinioulig. Lors de la dernière étape de la compagnie méhariste, la caravane avance longuement sur le reg et arrive enfin à Taoudenni, grande saline saharienne.
Suivent des scènes filmées en couleur qui reprennent des séquences précédentes, et qui donnent l'occasion au général Denis d'ajouter des remarques sur le rôle des méharistes : la connaissance du pays, les activités militaires et les affaires sahariennes.
Film d'amateur tourné par le général P. Denis (alors lieutenant), de sa propre initiative, avec une caméra 9,5 mm, puis sonorisé avec un commentaire de lui-même en 1999. Le commentaire est dense ; les images donnent l'occasion au général d'apporter de nombreux renseignements sur le rôle des méharistes et le mode de vie au désert, ainsi que de faire des rappels historiques sur l'empire colonial.
Certains cartons apparaissent rognés suite au télécinéma.
Propriétés
| Réalisateur | Pierre Denis - |
|---|---|
| Lieu(x) | Agadir (Maroc) - Alger - Algérie - Chech - Chegga - Colomb-Béchar - El Golea (El Menia) - Iguidi - Marseille - Sahara - Taoudenni - Tiguesmat - Tindouf - |
Informations
| Référence | FA 4-4 |
|---|---|
| Date de réalisation | 01/12/1952 |
| Format d'origine | 9,5 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Origine | Denis, Pierre |