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Montgrignon, la fouille à l'arrivée. [légende d'origine]

Photographe(s) : Albert Moreau



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Situé sur la rive droite de la Meuse, les carrières de Montgrignon accueillent les prisonniers de guerre allemands capturés lors de l'offensive sur la cote 344 et sur Beaumont.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 214 M 4237
Date de début 20/08/1917
Date de fin 20/08/1917
Photographe(s) Albert Moreau -
Lieu(x) Lorraine - Meuse - Montgrignon -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Albert Moreau/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Les premiers blessés et les premiers prisonniers de l'offensive française du 20 août 1917.

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Description du reportage

Le 20 août 1917 s'élance une grande offensive sur le nord de Verdun. Ces objectifs sont de dégager totalement de l'emprise allemande les secteurs de la rive gauche et de la rive droite de la Meuse. Pour la rive gauche, l'attaque française menée par les 13e (général Linder) et 16e CA (corps d'armée, général Corvisart) tente de reprendre les pentes de la cote 304 et du Mort-Homme. Sur la rive droite de la Meuse, les troupes des 15e CA (général de Fonclare) et 32e CA (général Passaga) partent à l'assaut des positions allemandes de la Cote du Talou et celles de la cote 344. Aidée par un lourd appui d'artillerie, l'offensive est un succès et permet le dégagement total de Verdun, écartant définitivement tout espoir de victoire dans le camp allemand.

Le reportage développe les thèmes suivants :

- A Montgrignon, sur la rive droite de la Meuse, les premiers prisonniers de guerre allemands capturés sur la cote 344 sont rassemblés dans les premiers camps provisoires. Fouillés et rassemblés, les prisonniers sont interrogés par les officiers d'état-major ;
- Sur la route de Bras-sur-Meuse, des blessés du 12e RI (régiment d'infanterie) qui reviennent des combats de la cote 344 sont évacués vers l'arrière pour être soignés ;
- Devant Verdun, les batteries d'artillerie lourde sur voie ferrée (ALVF) de 400 mm ouvrent le feu sur les positions fortifiées du Mort-Homme ;
- Le général Guillaumat, commandant de la 2e Armée, en charge de l'offensive, pose devant le poste de commandement du général Riols de Fonclare, commandant du 15e CA (corps d'armée).

Photos du reportage(8)