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Montigny (Meurthe-et-Moselle). Foyer du soldat. [légende d'origine]
Note : en 1914, Emmanuel Sautter, secrétaire général de l'Alliance universelle des YMCA, propose aux autorités militaires françaises la mise en place de foyers de "ravitaillement moral". L'armée commence âr refuser poliment, puis accepte l'idée.Le premier foyer du soldat est inauguré en janvier 1915 à La Voivre, près de Saint-Dié. Au printemps 1915, six foyers existent. A partir d'août 1917, le général Pétain donne son feu vert pour la construction de cent nouveaux foyers, qui prennent le nom de Foyers du soldat de l'Union Franco-Américaine, chacun étant codirigé par un Français et un Américain. Au moment de l'armistice, il en existe 1534, qui emploient des milliers de personnes.
Catégories
Front occidental |
Infanterie |
SPA [section photographique de l'armée] (1915-1917) |
Village |
Vie en campagne |
Vie quotidienne militaire |
Mots clés
Informations techniques
Procédé original | Négatif |
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Format d'origine | 6x13 |
Support d'origine | Plaque de verre |
Couleur | Noir et blanc |
Orientation | paysage |
Propriétés
Référence | SPA 4 BO 105 |
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Date de début | 18/12/1916 |
Date de fin | 18/12/1916 |
Photographe(s) | Maurice Alexis Louis Boulay - |
Lieu(x) | Lorraine - Meurthe-et-Moselle - Montigny (Meurthe-et-Moselle) - |
Origine | SPA/SPCA |
Mention obligatoire | © Maurice Boulay/ECPAD/Défense |
La photographie est issue du reportage suivant :
Le front dans la région du Grand Couronné autour de Nancy.
Voir la notice du reportageDescription du reportage
Le reportage présente :
- des tombes et des cimetières militaires ;
- des exercices de tir à la grenade et au fusil-mitrailleur ;
- des voies de communications (voie ferrée, route) camouflées et protégées par des éléments de fortification de campagne ;
- des vues de villes, de villages et d'édifices en ruines ;
- des vues de fermes ayant servi de lieux d'affrontement lors de la bataille du Grand Couronné en 1914 ;
- des cantonnements près du front, cuisines, foyer du soldat, tranchées, camp de Ker Arvor de Pexonne ;
- une exploitation forestière militaire en forêt de Mondon ;
- l'entrée d'une infirmerie et d'un hôpital militaire souterrain à Domjevin ;
- le général de Bruyère et son état-major ;
- des pièces d'artillerie, 155 mm long M1877, 75 mm M1897, et de DCA, 75 mm CA M1915 ;
- la place Stanislas à Nancy protégée des bombardements.
Photos du reportage(97)
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Forêt de Parroy. Ravitaillement en eau par chemin de fer Decauville.
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Près de Nancy. Parc automobile du D.A.L.. La menuiserie.
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Près de Nancy. Parc automobile de D.A.L.. Lavage des voitures.
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Domjevin. Hôpital souterrain, soldats au travail.
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Forêt de Parroy (Meurthe-et-Moselle. Pièce de 75 mm contre avions.
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Près de Blémerey. Bois de la ferme de l'Etang. Pièce de 155 mm camouflée.
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Gerbeviller. Café des ruines.
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Près de Blémerey. Bois de la ferme de l'Etang. Boyau de communication camouflé.
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Près de Pexonne. Camp de Ker Arvor. Eglise provisoire en branchages de pins.
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Près de Nancy. Parc automobile de D.A.L.. Salle de correspondance.
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Rosières-aux-Salines. Pont sur la Meurthe détruit par les Français.
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Forêt de Parroy. Route en forêt, emplacement camouflé pour garer les autos.
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Nancy. Protection des grilles de la place Stanislas.
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Montigny. Construction d'un moulin à eau pour l'éclairage d'une batterie de 75 mm.
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Lunéville. Ruines de la blanchisserie du pont de Viller. La machinerie.
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Forêt de Mondon. Manoeuvre avec fusils mitrailleurs et avec grenades.
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Lunéville (Meurthe-et-Moselle). Ruines de la féculerie vue du pont.
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Pexonne. Camp de Ker Arvor. L'église.
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Nancy. Maison détruite par un obus de 380 mm.
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Ferme de Léomont (Meurthe-et-Moselle). Vue générale.