Engins de tranchées (Lassigny, Oise, 4 septembre 1917). (1)
Au polygone d’artillerie de Lassigny, un groupe d'officiers et le sous-secrétaire d'Etat aux inventions, Jules-Louis Breton, accompagnent un groupe de soldats transportant plusieurs pièces d’artillerie de tranchée (un mortier pneumatique Brandt de 81 mm, un canon Archer, un tube de canon de 37 mm, un mortier d’infanterie Stokes (?), un mortier de type canon de 57 mm et son embase en bois), des caisses de munitions, des embases de pièces d’artillerie et des munitions dans des chasubles. Les hommes franchissent un champ accidenté (des passerelles en caillebotis permettent de franchir les fossés). Parmi le groupe, on peut distinguer des soldats belges qui portent un petit mortier tirant des obus à ailettes, eux-mêmes portés dans une chasuble, et des soldats territoriaux qui charrient de lourdes caisses de munitions à plusieurs ou à l’aide de palanches.

Mitrailleuse Lewis.
Dans un stand de tir, une équipe d'instructeurs de l'armée de l'air tirent avec une mitrailleuse d'avion Lewis mark I, équipée de ces différents cache-flammes. Le premier cache-flamme est utilisé. Pour démontrer son efficacité, l'un des instructeurs, peut-être le lieutenant Rodocanachi, officier instructeur de tir aux escadrilles du camp retranché de Paris, place des confettis dans le canon. Un second type de cache-flammes est monté et employé lors de tir. Une séance de démontage permet de voir l'approvisionnement du chargeur camembert et les détails du cache-flammes. (TC : de 00 :05 :24 à 00 :11 :41). (2) (3)

Expériences de canons de tranchées (Lassigny, Oise, 17-18 juillet 1917). (4)
Au polygone d’artillerie de Lassigny des membres de la Commission des Inventions et Jules-Louis Breton, sous secrétaire d'Etat aux inventions, assistent à plusieurs tirs d’un mortier de tranchée britannique Stokes (81 mm) effectués par des artilleurs du 14e régiment d’artillerie (RA). Les pieds du mortier sont arrimés par des sacs de sable. Un plan serré final présente les munitions utilisées pour ce mortier.

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n° 770 d’Edgar Costil, le 04/09/1917.
(2) Images probablement tournées en collaboration entre la Section de cinématographie technique (SCT) de la direction des Inventions et la SPCA, en vue de la réalisation d’un film-conférence.
(3) Comptes rendus de tournage n°736, 764, 774, 794, 1109, 1129, 1234, 1235, 1305 réalisés par Joseph Faivre, Charles Blanc et Henri Stuckert du 02/09/1917 au 24/04/1918.
(4) Compte rendu de tournage n° 501 de Georges Daret, les 17-18/07/1917.