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Moulin de Laffaux (Aisne). La soupe dans un trou d'obus. [légende d'origine]

Photographe(s) : Emmanuel Mas



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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 97 S 3747
Date de début 25/10/1917
Date de fin 30/10/1917
Photographe(s) Emmanuel Mas -
Lieu(x) Aisne - Laffaux - Picardie -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Emmanuel Mas/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Occupation des anciennes lignes allemandes entre Laon et Soissons, octobre 1917.

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Description du reportage

Aux alentours du fort de La Malmaison visible du chemin des Dames, sur la route menant à Maubeuge (Nord), des cadavres de soldats allemands et français gisent sur le sol. Près de Laffaux, une voiture convoie du matériel. Une cuisine roulante est embourbée près d'une batterie allemande Minenwerfer détruite par l'artillerie alliée. Dans les tranchées de La Malmaison, des soldats ravitaillent les lignes en cartouches. Des obus éclatent près de la ferme de La Malmaison où un cantonnement de chasseurs est établi non loin des carrières du Montparnasse.
Au moulin de Laffaux, des hommes mangent leur soupe dans un trou d'obus d'où ils aperçoivent les anciennes lignes allemandes. Le terrain est labouré par les préparations d'artillerie lourde.
A Pinon, les soldats français occupent l'ancienne zone occupée par les troupes allemandes qui s'étend jusqu'à Allemant (environ 3 km de distance). Le village d'Allemant est dévasté par les affrontements. Avant leur fuite, les ennemis ont laissé des munitions et des mitrailleuses que les soldats français récupèrent comme des trophées.
Près de Vauxbuin, le camp de Saint-Félix accueille des convois de prisonniers allemands.
Le village en ruines de Chavignon offre une vue sur la cathédrale de Laon. Un lieu est appelé le "Bourbier".
Dans la région de l'Ange Gardien, une main et des cadavres gisent sur le terrain. Des soldats sont de corvée de ramassage de pierres pour renforcer les tranchées. Lettre dans les ruines.
A Vailly-sur-Aisne, des soldats vont ravitailler les premières lignes en artillerie.
Sur la route d'Aizy-Jouy, une batterie de 75 mm est laissée sur le bord de la route.

Cette région est appelée région de "L'ange Gardien".
Une plaque est manquante : SPA 97 S 3771, représentant des cadavres dans le secteur de l'Ange Gardien (interdite par la censure).

Photos du reportage(69)